Cole Palmer a fait taire les critiques en offrant la Coupe du Monde des Clubs à Chelsea
Dans une finale sans suspense mais pleine de symboles, Cole Palmer a élevé son jeu, son club et peut-être même sa carrière. Face à un Paris Saint-Germain amorphe et sans plan B, Chelsea a déroulé un football clinique, porté par son maître à jouer de 22 ans. 3-0, deux buts, une passe décisive, un trophée, un message. Palmer n’a pas juste brillé : il a mis le feu à tout ce qu’on pensait savoir sur lui.
Oubliez le gamin irrégulier de l’hiver. Oubliez les doutes. Le Cole Palmer version juillet 2025 est un joueur de très, très haut niveau. Et tout le monde vient de s’en rendre compte.
Une première mi-temps à sens unique
Le match ? Presque anecdotique tant il fut plié en 45 minutes. Palmer a d’abord nettoyé la lucarne gauche de Donnarumma à la 22e, comme on claque la porte à ses vieux démons. Puis, huit minutes plus tard, il a embarqué Lucas Beraldo dans une feinte de corps tout droit sortie d’un street court de Manchester avant d’enchaîner du gauche, plein axe, sans trembler.
2-0. Stupeur dans les travées. Silence chez les Parisiens. Maîtrise totale.
Et comme si ça ne suffisait pas, il a profité d’une perte de balle grotesque de Vitinha à la 43e pour offrir sur un plateau le troisième but à João Pedro. Le PSG ? Jamais entré dans le match. Chelsea ? En mission.
Palmer, symbole d’un Chelsea retrouvé
Il y a quelques mois encore, Chelsea tanguait. Enzo Maresca débutait à peine, les automatismes tardaient, Palmer alternait le chaud et le froid. Mais depuis avril, le projet a pris forme et Palmer a pris feu. Auteur de 8 buts et 5 passes décisives sur ses 10 derniers matchs avant cette finale, il est devenu bien plus qu’un joueur de talent. Il est devenu le leader technique d’un collectif en renaissance.
« Je savais que je serais prêt pour ce genre de rendez-vous », a-t-il lâché après la rencontre, avec cette lucidité nonchalante qui commence à devenir sa marque. « Beaucoup ont douté de moi, de nous. Mais ce groupe mérite le respect. »
Un gamin qui grandit sous les projecteurs
Ce qui frappe chez Palmer, au-delà de la qualité technique, c’est la gestion du moment. Il ne fuit pas la lumière. Il l’attire. Il joue les finales comme d’autres jouent les cinq contre cinq du mercredi. Sans pression, mais avec ce supplément d’âme qu’ont les très grands.
Et dans un Chelsea en mutation, où les cadres d’hier ont laissé place à une génération plus fraîche, Palmer a su s’imposer. Pas en haussant la voix, mais en laissant son football parler. Simple, juste, efficace.
Maresca : « Il a changé notre saison »
Interrogé en conférence de presse, Enzo Maresca a été clair : « Cole, c’est l’élément déclencheur. Depuis quelques semaines, il dicte notre tempo, il nous offre des solutions entre les lignes, et surtout, il est décisif. Il a changé notre saison. »
Et le coach italien ne s’y trompe pas. Ce sacre mondial n’est pas juste un trophée en plus dans la vitrine de Stamford Bridge. C’est la validation d’un cap franchi, celui d’un club qui revient dans le cercle fermé des équipes qui comptent. Avec Palmer en capitaine artistique, et un collectif bien en place, Chelsea retrouve des couleurs et des ambitions.
Crédit photo : DAZN
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