Les Lakers ouvrent la porte à Marcus Smart en libérant Shake Milton et Jordan Goodwin
C’est un dimanche qui marque un tournant à Los Angeles. Les Lakers ont officialisé la sortie de Shake Milton et Jordan Goodwin, deux arrières au parcours en dents de scie, pour dégager de l’espace à l’arrivée imminente d’un vétéran taillé pour la guerre : Marcus Smart.
À 31 ans, ce défenseur d’élite, trois fois honoré dans la première équipe défensive NBA, s’apprête à quitter Washington pour Hollywood. Les rumeurs se confirment : Smart a trouvé un accord pour un rachat de contrat avec les Wizards. Une fois libéré, il signera un contrat de deux ans autour de 23 millions par an, avec une option joueur en 2026. Ce coup-là, c’est un boost défensif et mental que les Lakers attendaient depuis trop longtemps.
Shake Milton : un rôle, une errance
Shake Milton n’a jamais vraiment posé ses valises. Depuis sa sortie de SMU en 2018, le combo guard de 28 ans a été un globe-trotter des parquets NBA. Drafté au second tour par Dallas, échangé illico aux Sixers, il a enchaîné les franchises, oscillant entre rôle de joker et minutes limitées.
La saison passée, il a vécu un vrai yo-yo entre Brooklyn et Los Angeles, posant des stats modestes : 5,5 points, 1,8 rebond et 1,8 passe en 14,7 minutes. Des chiffres qui traduisent un profil de rôle player correct mais jamais éclatant. Sur l’ensemble de sa carrière, il tourne autour de 8 points par match, incapable de s’imposer durablement comme un titulaire solide.
Son départ des Lakers, c’est le symbole d’une franchise qui ne veut plus de simples cache-misère mais de vrais acteurs à même de faire basculer des matchs.
Jordan Goodwin : de l’énergie mais trop peu de constance
Jordan Goodwin, lui, est plus jeune, 26 ans, et sans doute plus prometteur. Mais sa trajectoire est marquée par une quête de stabilité jamais vraiment trouvée. Avec les Lakers la saison dernière, il a sorti 5,6 points et 3,9 rebonds en 20 minutes, sur 29 matchs.
Ses stats en carrière sont similaires : 6,2 points, 3,8 rebonds et 2,4 passes sur 150 matchs, un joueur qui passe d’une franchise à une autre (Wizards, Suns, Grizzlies) sans jamais vraiment s’imposer. Malgré un profil athlétique, son impact reste limité, surtout dans une équipe qui veut renforcer son ossature.
Le couperet tombe donc, logique dans une stratégie de réduction des effectifs pour faire de la place à des joueurs à plus forte valeur ajoutée.
Marcus Smart : la défense avant tout
Les Lakers ne se contentent pas d’un simple changement de nom sur la feuille de match. Ils cherchent à secouer leur vestiaire, à injecter du caractère et surtout une défense étouffante, qui leur fait tellement défaut depuis des années.
Marcus Smart, c’est ça. Un guerrier, un leader qui ne lâche rien. Trois fois dans la première équipe défensive NBA, il a cette capacité rare à museler les meilleurs arrières adverses et à porter son équipe dans les moments chauds.
L’arrivée de Smart, c’est plus qu’un renfort, c’est un signal fort : cette équipe veut redevenir une bête noire, un collectif dur à battre, capable de serrer les dents dans les moments cruciaux.
Un avenir à écrire
Avec le départ de Milton et Goodwin, les Lakers ouvrent une nouvelle page. L’arrivée de Smart promet de raviver un vestiaire en quête d’identité. Les fans retiennent leur souffle, impatients de voir si ce renfort peut vraiment relancer la machine.
Crédit photo : Jonathan Hui-Imagn Images
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