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NBA : Lamar Stevens, après avoir enflammé les parquets avec les Grizzlies, s'apprête à électriser le Paris Basket !

NBA : Lamar Stevens, après avoir enflammé les parquets avec les Grizzlies, s’apprête à électriser le Paris Basket !

Paris Basketball : l’été des paris audacieux

Champion de France en titre, Paris Basketball ne chôme pas. Entre confirmations, départs inattendus et paris osés, l’intersaison du club de la capitale a pris des allures de laboratoire à ciel ouvert. Et pendant que Nadir Hifi choisit de rester pour écrire la suite de l’histoire, d’autres pièces du puzzle ont été déplacées avec précision… ou avec panache.

Exit Shorts, bienvenue Robinson

Il fallait s’y attendre, mais ça pique quand même un peu. TJ Shorts, étincelant sur la scène européenne, a décidé de plier bagage. Pas simple à avaler pour les fans, tant le meneur avait été la pièce centrale du système parisien. Mais le front office n’a pas tardé à réagir : Justin Robinson débarque. Moins connu du grand public, mais bourré de talent. Le genre de joueur qui peut électriser une salle… s’il trouve son rythme. Paris n’a pas recruté une copie, mais un pari. Et il va falloir qu’il tienne ses promesses.

Le dossier Stevens : une surprise XXL

Autre mouvement fort : le départ de Tyson Ward. Pour combler ce vide, David Kahn a sorti une carte inattendue. Et pas n’importe laquelle. Lamar Stevens, 28 ans, débarque tout droit de la NBA. Un ailier costaud, taillé pour la défense, et avec plus de 220 matchs dans les jambes depuis 2020. Cleveland, Boston, Memphis… Stevens a déjà bien voyagé, mais c’est à Paris qu’il pourrait enfin s’ancrer.

Un profil brut, à polir

Son nom ne fait pas encore frissonner la Pro A, et c’est normal. Lamar Stevens, c’est un physique de déménageur, une intensité défensive rare, mais un tir extérieur capricieux. 28 % à trois points en carrière NBA, ça calme. C’est aussi ce qui l’a freiné à Cleveland, puis envoyé dans un rôle secondaire à Memphis. Sur les deux dernières saisons, il n’a joué que 55 matchs. Le potentiel est là, le passif aussi.

Un dernier baroud d’honneur en NBA

Mais le dernier match de Stevens avec les Grizzlies a mis tout le monde d’accord. 31 points face à Dallas, dans une rencontre sans enjeu mais pleine d’envie. Une performance sous les ordres de Tuomas Iisalo, fraîchement nommé à la tête des Grizzlies… et ex-coach du Paris Basketball. Clin d’œil du destin ou preuve que Stevens a encore du feu dans les jambes ? À Paris, on veut croire à la deuxième option.

Un effectif en mutation, mais pas en perdition

Paris Basketball n’est pas dans une logique de reconstruction, mais de réinvention. On garde les fondations (Hifi, toujours là), on remplace les piliers (Shorts, Ward) par des profils différents, parfois plus risqués, parfois plus explosifs. Et on mise sur l’expertise NBA de certains pour amener une nouvelle culture dans le vestiaire.

Cap sur la défense du titre

Pas de panique : l’ADN du club reste intact. Ambitieux, moderne, agressif. Mais l’alchimie devra vite prendre. Parce que défendre un titre, c’est toujours plus compliqué que le décrocher. Et parce que les autres clubs ne vont pas attendre que Paris trouve ses repères. Le message est clair : l’été parisien a été chaud, maintenant il faut que ça chauffe aussi sur le parquet.

Crédit photo : Nikki Boertman/AP

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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