Thomas Müller aux Whitecaps ? Le foot nord-américain retient son souffle
Il y a des noms qui claquent comme un coup de tonnerre dans un ciel d’été. Thomas Müller, légende du Bayern Munich, champion du monde, homme aux 756 matchs avec un seul et même club. Et voilà que son nom circule… à Vancouver. Oui, en MLS. Oui, au Canada.
Depuis quelques jours, les rumeurs ne sont plus de simples échos sur Twitter : elles s’accélèrent, se recoupent, se confirment. Selon ESPN et The Athletic, les Whitecaps seraient à deux doigts de faire basculer la ligue dans une autre dimension.
Une star mondiale à l’aéroport de Vancouver ?
La pièce manquante s’appelle “droits de découverte”. C’est une subtilité bien MLSienne : pour signer un joueur étranger non affilié à la ligue, un club doit en posséder les droits. Et pour Müller, ces droits appartiennent… au FC Cincinnati.
Mais Vancouver n’est pas resté les bras croisés : un deal serait en place pour racheter ces fameux droits. Prix annoncé ? 63 000 dollars de General Allocation Money. Un montant ridicule quand on parle d’un homme qui a deux Ligues des champions et treize Bundesligas dans son salon.
Müller aurait déjà décliné Cincinnati au printemps. Son regard semble désormais tourné vers la Colombie-Britannique. Et franchement, on le comprend.
Une dernière danse à la canadienne
À 35 ans, Müller n’a plus rien à prouver. 250 buts avec le Bayern. 45 avec la Mannschaft. Un palmarès qui ferait rougir n’importe quel musée. Et pourtant, on sent qu’il lui reste ce feu sacré, cette envie d’un dernier chapitre, d’une dernière histoire à raconter.
Et Vancouver, cette saison, n’est pas là pour faire de la figuration : 13 victoires, 5 nuls, 6 défaites, à un petit point du leader San Diego dans la Conférence Ouest. Ajoutez Müller dans cette équation et ça commence à sentir très fort la finale MLS Cup.
Müller à Vancouver, la MLS en orbite
Ce n’est pas qu’un transfert. C’est un signal. Un pont entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Après Messi, Busquets, Suárez… Müller ? Moins flashy peut-être, mais d’une efficacité chirurgicale. L’un des plus grands “raumdeuter” (interprètes d’espace) de l’histoire. Un mec qui ne court pas vite, mais qui arrive toujours avant les autres.
Et pour les Whitecaps, c’est tout simplement une révolution. Une figure tutélaire pour encadrer un vestiaire déjà ambitieux. Un aimant à médias, à maillots, à passion. Et peut-être, qui sait, à trophées.
Le feu vert imminent ?
Rien n’est encore officiel. Mais tous les voyants sont au vert. Si les droits sont récupérés, si les dernières virgules contractuelles s’alignent… alors Thomas Müller posera bientôt ses valises sur la côte Pacifique.
Le football nord-américain n’a jamais été aussi vivant. Et si Müller rejoint Vancouver, il pourrait bien, encore une fois, changer les règles du jeu.
Crédit photo : Blick
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