La nouvelle ère de NBA 2K26 est lancée
C’est devenu un rituel, une liturgie annuelle presque sacrée pour les fans de basket et de manettes : l’arrivée du nouveau NBA 2K. Mais cette année, oubliez les copier-coller déguisés et les promesses floues. NBA 2K26 vient de lever le voile, et autant dire que la franchise a décidé de hausser le ton. Quatre couvertures. Un casting triple A. Une technologie maison qui veut redéfinir le mot “réalisme”. Et un gameplay taillé au scalpel pour les puristes.
Autant prévenir tout de suite : on est loin de l’opus de transition. On est sur du statement. Un message clair, envoyé à toute la communauté : on veut redevenir la référence, pas juste par défaut.
Des jaquettes qui font parler
On aurait pu penser que la série avait épuisé son quota de surprises côté covers. Et pourtant, Visual Concepts a dégainé une main pleine de symboles. Shai Gilgeous-Alexander, tout d’abord. Pas juste une étoile montante, mais un MVP en devenir, élégant, létal, déroutant. Un choix logique, et presque inattaquable, pour l’édition standard.
La version WNBA met à l’honneur Angel Reese. Une décision aussi audacieuse que méritée. Parce que oui, la rookie trash-talker de Chicago mérite son moment de gloire, même si l’édition en question n’est, une fois de plus, pas dispo en France. Frustrant ? Un peu. Prévisible ? Malheureusement.
Mais la vraie claque visuelle, elle est sur l’édition « Superstar » avec un Carmelo Anthony qui vous regarde comme s’il venait d’enfiler 30 pions en isolation. Melo, la classe, la nostalgie, le scoring pur. Et pour les collectionneurs hardcore : la jaquette « Leave No Doubt », qui réunit les trois athlètes dans un style épuré, presque cinématographique.
ProPlay : la NBA en pixel réel
L’année dernière, ProPlay avait fait ses débuts, timidement, comme une promesse en chantier. En 2025, c’est une arme de destruction massive. Fini les capteurs sur le torse et les joueurs en collants verts dans des studios. Ce que 2K capte désormais, c’est du live NBA, brut, authentique. Des vraies séquences. De vraies mécaniques. Et une retranscription chirurgicale.
Concrètement ? Les mouvements du bas du corps sont désormais dynamiques, les prises d’appui sont crédibles, les changements de rythme feel real. Tu veux stepback comme Luka ? Tu veux jumper comme Curry ? Tu peux. Mieux encore : ça se ressent. Le shoot signature de Haliburton, autrefois presque injouable, devient naturel. Celui de Curry ? Toujours aussi insupportablement efficace — mais à une seule condition : maîtriser le tempo.
Gameplay : pour les amoureux du détail
Soyons francs : 2K avait besoin d’un refresh. Entre les mécaniques trop punitives pour les néophytes et trop permissives pour les vétérans, le gameplay de 2K25 faisait grincer. Cette fois, ils ont écouté. Et réajusté.
Le timing de tir est plus fluide, plus lisible, plus cohérent. Les intérieurs vont jubiler : de nouveaux moves au poste ont été intégrés, avec des hooks et des fades inspirés de véritables séquences NBA. Les layups ? Tu peux désormais customiser tes packages. Créer ton arsenal. Être unique. Et surtout, performant.
Le retour du « Vert ou rien » (Green or Miss) fera grincer des dents… mais chez les tryharders, c’est le Graal. Pas de place pour la chance. Il faut apprendre, dominer, maîtriser. Et dans cette version, même ton layup devra être timé. Autrement dit : plus question de bourriner carré en espérant le meilleur.
Enfin une vraie défense
Offense wins games. Defense wins rings. 2K semble avoir pris l’adage au pied de la lettre. Et ça se sent. Grâce au moteur ProPlay, les boxouts sont plus réalistes, les collisions aériennes plus lisibles. Les rebonds ? Plus question de spammer triangle dans le vide. Il faut sentir le bon moment.
Les interceptions et les contests ont été affinés. Et surtout, de nouveaux gestes défensifs manuels ont été intégrés : mains actives, contest à retardement, lecture de passe en ligne. On n’est pas encore sur du Tony Allen simulator, mais on s’en rapproche.
Résultat : le demi-terrain est plus vivant, plus stratégique. On ne défend plus par hasard. On défend parce qu’on a compris le système en face. Et parce qu’on l’a travaillé.
Un jeu taillé pour la nouvelle génération
Pas de place pour la vieille garde. NBA 2K26, c’est une affaire de PS5, Xbox Series X|S, Steam PC et Nintendo Switch 2. Pas de cross-gen flou. Pas de version allégée au rabais. La priorité est claire : pousser les consoles modernes dans leurs retranchements.
Les graphismes sont à couper le souffle. Les textures, les expressions faciales, les détails sur les maillots, tout transpire le soin et l’obsession du détail. Et ça ne s’arrête pas là : la physique du ballon a été revue, les transitions défensives aussi. On est sur un jeu qui veut faire oublier qu’il est un jeu.
NBA 2K26 ne révolutionne pas tout, mais il affine chaque recoin. Il supprime les lourdeurs, gomme les approximations, et surtout : il respecte le joueur. Celui qui veut passer 200 heures sur le mode carrière. Celui qui vit pour le Park. Celui qui ne jure que par le MyTeam. Ou juste celui qui veut recréer une finale Knicks-Lakers au Garden, avec Melo et Shai en fusion.
Crédit photo : NBA2K
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