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WNBA : Les Mercury de Phoenix écrasent des Sky de Chicago diminués

WNBA : Le Mercury de Phoenix écrase un Sky de Chicago diminué

Chicago s’effondre face à un Mercury implacable

Dans une ville habituée aux vents glacés et aux reconstructions à rallonge, le Sky de Chicago traverse un été sans lumière. Huit défaites de suite. Cette fois, c’est Phoenix qui s’est chargé de plomber l’ambiance du Wintrust Arena. Score final : 83-67. Le genre de claque qui ne fait pas que piquer, elle laisse une marque. Une de plus dans une saison où chaque match ressemble à une épreuve de plus sur un chemin déjà cabossé.

Privé d’Atkins et Reese, son duo d’oxygène, Chicago a été privé d’air. En face, le Mercury n’a pas eu besoin de sortir les grandes orgues. Juste une défense de fer, des runs bien timés, et une Kalani Brown taille bulldozer. À peine le deuxième quart-temps lancé, l’écart grimpait à +26. Rideau ? Pas encore. Mais le scénario était déjà écrit.

Un début prometteur vite éclipsé

Il y a pourtant eu un frisson. Un petit quelque chose, comme un mirage dans le désert de cette série noire. Chicago entre dans son match avec du rythme, du culot, et un 13-2 qui fait lever quelques sourcils. Plum et Cardoso mettent la pression, le ballon tourne, les coupes sont tranchantes. À 19-10, on se dit qu’il y a peut-être match.

Mais cette équipe du Sky, privée de ses leaders, n’a plus assez de coffre pour tenir une partition complète. Le deuxième quart-temps arrive comme une gifle. Phoenix enclenche le rouleau-compresseur. 29-15 dans la période. Le Sky se délite. Les passes deviennent téléphonées, les couloirs se referment, les tirs n’entrent plus. Phoenix impose son tempo, étouffe chaque tentative adverse, et fait payer cash la moindre erreur.

Monique Akoa Makani, l’étincelle de l’espoir

Il en fallait une pour tenter de rallumer la flamme. Ce soir, c’était Monique Akoa Makani. À 21 ans, elle joue avec une audace qui contraste avec la torpeur ambiante. 8 points, 5 passes, des drives incisifs, et surtout ce 15-4 qui a fait croire, l’espace d’un instant, que le Sky allait renverser la table.

Kahleah Cooper entre dans la danse avec un missile à trois points. On revient à 32-39. Le Wintrust Arena commence à y croire, à taper du pied, à faire remonter le bruit des gradins jusque dans les têtes des joueuses. Mais l’élan va se briser comme une vague sur les rochers.

Le duo Whitcomb-Brown enfonce le clou

Et puis Phoenix a refermé le piège. Avec méthode. Sami Whitcomb d’abord, chirurgicale, toujours là pour planter un dagger dans le bon timing. Puis Kalani Brown, massive, imposante, injouable dans la peinture. Ce duo tue le match. 20-4 en reprise de troisième quart. Chicago vacille, puis s’effondre.

Et comme si ça ne suffisait pas, Alyssa Thomas, joueuse de devoir mais star discrète, dégaine un deuxième triple-double cette saison. Son tir à trois points en fin de run est un coup de poignard, un symbole. À ce moment précis, le Sky n’y croit plus. Le public non plus.

Un sursaut d’orgueil, mais rien de plus

Il y aura bien un 10-0 en fin de match. Une espèce de baroud d’honneur, parce qu’on ne lâche jamais vraiment complètement dans cette ligue. Mais ça n’a pas suffi. Pas avec autant de trous dans la raquette, autant d’absences dans le jeu, autant de frustration dans les regards.

Les chiffres sont là, implacables : Chicago n’a shooté qu’à 38%. Trop de pertes de balle. Pas assez d’intensité. Et des séquences défensives où l’on se regarde plus qu’on ne réagit.

La suite ? Elle fait peur

Washington et Atlanta débarquent à Chicago cette semaine. Deux matchs à domicile, donc deux opportunités pour stopper l’hémorragie. Ou deux nouvelles gifles si rien ne change. Le Sky n’a plus le luxe de se chercher. Il faut se trouver. Vite. Retrouver un cap, une leader, une identité.

Phoenix, de son côté, avance. Une équipe solide, collective, pas forcément flamboyante, mais redoutablement bien huilée. Connecticut et Indiana se profilent, et si le Mercury garde ce niveau d’exécution, il pourrait bien faire un run qu’on n’avait pas vu venir en début d’été.

Pendant ce temps, à Chicago, la tempête continue. Et il va falloir bien plus qu’un rayon de soleil pour voir enfin le ciel se dégager.

 

Crédit photo : ESPN

Auteur/autrice

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    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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