Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…
Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé)
Football stadium news foot soccer

Foot – Premier League : Manchester City prêt à se séparer de Jack Grealish ?

Jack Grealish sur le départ : Manchester City prêt à refermer le chapitre

C’était écrit depuis un moment, mais cette fois, l’histoire semble toucher à sa fin. Jack Grealish, l’homme aux mollets cultes, à la coupe soignée et aux accélérations tranchantes, est à deux doigts de quitter Manchester City. Ce n’est plus une rumeur floue glissée dans un coin de tabloïd. C’est du concret. Du froid. Du calculé.

Selon Stefan Borson, ancien conseiller financier du club, les Citizens seraient ouverts à l’idée de tourner la page. Comprendre : le vestiaire est peut-être déjà prêt à vivre sans lui. Et dans une machine aussi huilée que celle de Guardiola, quand tu ne fais plus partie du plan, tu deviens une variable à ajuster. Vite.

Une belle gueule, mais plus vraiment une place

On ne parle pas ici de n’importe qui. Grealish, c’était 117 millions d’euros, le record du club. Une arrivée en grande pompe, des attentes XXL, et une promesse de folie créative sur le flanc gauche. Mais trois saisons plus tard, l’impression que le charme n’a jamais totalement opéré.

Borson ne tourne pas autour du pot : “Il est clairement mis à l’écart.” Et ce n’est pas une opinion isolée. Le sentiment grandit, match après match. Moins de minutes, moins d’impact. Dans le City de 2025, Grealish n’est plus une pièce centrale. Il est devenu un luxe un peu encombrant.

Un départ, oui… mais à quel prix ?

C’est là que ça se complique. Parce que Grealish, c’est un contrat lourd, très lourd. Et les prétendants ne se bousculent pas pour reprendre l’intégralité de la note. “Je doute que qui que ce soit paie un vrai transfert”, glisse Borson. À moins d’un exil en Arabie Saoudite, et ses coffres sans fond, le deal devra être négocié au scalpel.

City est prêt à faire un geste. Mais combien ? “Ils commenceront sans doute autour de 50 % de son salaire”, estime Borson. Dans le pire des cas, ça pourrait monter à 75 %. Autrement dit, pour voir Grealish sous un autre maillot, City devra aussi sortir le chéquier.

West Ham, Everton… ou un retour à la maison ?

Alors, qui pour relancer l’ancien chouchou d’Aston Villa ? Borson cite quelques pistes crédibles. West Ham, pour la folie londonienne et le jeu ouvert. Everton, qui cherche désespérément du talent créatif. Et bien sûr, le retour romantique à Villa Park, là où tout a commencé, là où Grealish est encore un héros.

Ce ne sera pas un transfert galactique. Ce sera une sortie discrète, loin du vacarme qui avait entouré son arrivée. Mais ce pourrait aussi être un second souffle. Parce que Grealish n’a que 29 ans. Et qu’un joueur aussi doué ne disparaît pas du paysage sans laisser de traces.

City avance, Grealish attend son prochain virage

Manchester City, lui, regarde déjà devant. Guardiola construit son effectif avec une logique froide, presque chirurgicale. Et Grealish n’entre plus dans l’équation. Ce n’est pas une question de talent, c’est une question d’équilibre, d’efficacité, de timing. Le club n’est pas en crise. Il ajuste, il optimise. Et si un départ permet d’alléger la masse salariale ou de libérer une place, alors la décision est vite prise.

Grealish, malgré tout, garde sa classe. Pas de frasques, pas de sortie médiatique. Juste une attente. Celle d’un coup de fil, d’un projet, d’un entraîneur prêt à lui donner les clés. Il n’a peut-être plus la vitesse de ses 23 ans, mais il a encore de quoi faire lever des stades.

La page va se tourner. Reste à savoir si ce sera en douceur… ou avec un dernier frisson.

—–

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *