Une installation à long terme en suspend…
La rumeur se balade comme une balle qui ricoche sur le parquet du TD Garden. Les Celtics de Boston ne ferment aucune porte concernant Anfernee Simons. L’arrière de 25 ans, fraîchement débarqué des Trail Blazers dans le deal qui a envoyé Jrue Holiday à Portland, pourrait bien ne pas s’installer longtemps en vert.
Jake Fischer, de The Stein Line, l’a soufflé : Brad Stevens et son équipe discutent, écoutent, testent le marché. La deadline de février est encore loin, mais à Boston, on sait que chaque jour compte. Surtout quand ton payroll grimpe à 218 millions de dollars et que l’avenir de ton backcourt est encore flou.
Simons, un talent… et une énigme
La saison dernière, Simons a tourné à 21,6 points, 2,7 rebonds et 4,1 passes en 70 matchs. Solide, mais pas suffisant pour faire oublier Damian Lillard à Portland. Son tir reste une arme létale : 42,6 % au global, 36,3 % à trois points et un glacé 90,2 % aux lancers. Le genre de profil qui peut transformer une attaque… ou rester coincé dans un rôle secondaire.
Ce qui intrigue, c’est qu’il n’a pas encore eu droit à une présentation officielle à Boston. Pas de conférence de presse, pas de maillot brandi devant les caméras. Comme si tout le monde savait que ce chapitre pourrait se refermer aussi vite qu’il s’est ouvert.
Un été sous haute tension
Boston sort d’une élimination douloureuse au deuxième tour contre les Knicks, série pliée en six matchs. Le coup de massue ? La rupture du tendon d’Achille de Jayson Tatum dans le Game 4. Franchise player out pour toute la saison à venir. Résultat : urgence totale pour rester compétitif dans l’Est.
Brad Stevens a alors sorti la trousse à outils. Holiday envoyé à Portland contre Simons, Kristaps Porziņģis expédié aux Hawks pour Georges Niang, vite troqué au Jazz contre le jeune RJ Luis Jr. Dans la foulée, Chris Boucher, Luka Garza et Josh Minott ont débarqué pour muscler la rotation. Des ajustements qui montrent une volonté claire : pas question de jouer la saison blanche en attendant Tatum.
Le pari Stevens
Au-delà du roster, Stevens a verrouillé le banc en prolongeant Joe Mazzulla. Message clair : stabilité dans le staff, créativité sur le parquet. Les Celtics veulent leur 19e bannière, un record absolu. Et même sans leur superstar, ils entendent le prouver.
Reste à savoir si Simons fera partie de cette quête. Son profil intrigue. Scoreur naturel, maniable comme un meneur, explosif sur ses premiers appuis. Mais Boston, c’est un écosystème exigeant, qui demande autant de lecture du jeu que de talent pur. Et dans un effectif où la balle est déjà précieuse, il faudra voir s’il trouve son espace… ou s’il devient monnaie d’échange.
Fenêtre ouverte sur l’inconnu
La deadline est encore un mirage à l’horizon, mais chaque victoire, chaque blessure, chaque coup d’éclat d’ici là peut changer le destin de Simons à Boston. Les insiders le savent, les fans aussi. Et si Stevens a montré une chose depuis qu’il est aux commandes, c’est qu’il n’a pas peur de bouger les pièces, même les plus brillantes.
Alors on surveille. Parce qu’à Boston, rien n’est jamais figé. Et qu’entre un coup de fil bien placé et un trade surprise, la carrière d’Anfernee Simons pourrait prendre un virage à 180°…
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