Basket : L’Allemagne à l’Euro 2025 avec un nouveau visage
L’Euro 2025 n’a pas encore levé son rideau que déjà, l’Allemagne vit son premier rebondissement. Nouvelle ère, nouveau coach, nouvelle dynamique… et premier coup dur. Après avoir confié son avenir à Alex Mumbru, l’ex-arrière espagnol devenu tacticien prometteur, la Mannschaft doit composer avec une absence de taille au pire moment. Le coach, hospitalisé en Finlande, ne sera pas sur le banc pour le match d’ouverture face au Monténégro. Un scénario digne d’un thriller dès la première page.
Un début de tournoi sans chef d’orchestre
À 46 ans, Alex Mumbru devait incarner le renouveau. Remplaçant Gordon Herbert après les Jeux olympiques, il débarquait avec l’étiquette d’un homme capable de donner une nouvelle identité au champion du monde en titre. Mais à Tampere, la réalité est plus brutale : c’est son adjoint Alan Ibrahimagic qui tiendra la baguette pour ce premier rendez-vous. Pas exactement la carte qu’on attendait, mais en sport, il faut parfois improviser sa partition.
Ibrahimagic sous les projecteurs
Pour Ibrahimagic, l’enjeu est simple : survivre à l’orage et prouver que l’Allemagne reste solide, peu importe qui est sur le banc. Pas un cadeau, quand on sait que le vestiaire regorge de stars, de Dennis Schröder, moteur et leader vocal, à Franz Wagner, symbole de la nouvelle génération allemande qui marche déjà sur la NBA. L’intérim ressemble à une audition sous haute tension : prouver qu’il peut garder le navire sur le bon cap, même sans le capitaine.
L’ambition reste intacte
Que Mumbru soit là ou non, l’Allemagne n’a pas traversé les continents pour jouer petit bras. Après le sacre mondial en 2023, cette équipe n’a plus rien à envier aux grandes nations. Le collectif est huilé, les automatismes sont en place, et les joueurs veulent surtout envoyer un message : leur succès n’était pas un one shot. Le vestiaire répète le même refrain : l’absence du coach ne change rien à la mission. Gagner, encore et toujours.
Un contretemps, pas un naufrage
Les fans allemands attendent de voir la Mannschaft lancer sa campagne sans trembler. Le retour d’Alex Mumbru est espéré rapidement, mais en attendant, la consigne est claire : se concentrer sur l’essentiel, accumuler des victoires et garder le rythme. L’Euro 2025 ne se joue pas au premier match, mais il peut déjà se perdre dans la nervosité. À l’Allemagne de montrer que même sans son nouveau chef de file, elle reste une machine à gagner. La route est longue, et le champion du monde veut l’écrire avec la même brutalité que lors de son sacre : sans concession.
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