Le comeback improbable ?
Minnesota et Malik Beasley, round 2 ? L’idée a de quoi faire sourire les fans des Wolves. Trois ans après son départ, l’ailier pourrait bien reprendre la route de Minneapolis. Selon Michael Scotto de HoopsHype, les dirigeants ont récemment pris contact avec le camp du joueur. Et ils ne sont pas seuls : Detroit, Cleveland et New York suivent aussi la piste. Un petit mercato parallèle, façon poker menteur, qui pourrait rebattre les cartes de la fin d’été.
Un nom qui fait encore parler
Beasley traîne toujours l’ombre d’une affaire qui a secoué la NBA : une enquête fédérale sur des paris suspects. Il n’est plus au centre du dossier, mais son nom circule encore. Pas de tampon “100 % clean” pour l’instant, même si la situation semble se décanter. Et malgré cette zone grise, plusieurs franchises estiment que son profil vaut le coup de passer l’éponge.
Souvenirs de Minneapolis
Pour les fans des Wolves, Beasley ce n’est pas qu’un nom dans les rumeurs. C’est aussi deux saisons et demie entre 2020 et 2022, des coups de chaud derrière l’arc et des soirs où l’attaque tournait grâce à lui. En 130 matchs, il a planté 15,1 points de moyenne avec un redoutable 38,9 % à trois points. Pas une superstar, mais un vrai soldat de rotation capable de changer un match en cinq minutes de folie. Exactement le genre de profil dont Minnesota manque depuis quelques mois.
Des comptes à équilibrer
La grande question reste financière. Avec 13 joueurs déjà sous contrat et un peu moins de 6 millions de marge avant de toucher au deuxième seuil de la taxe, les Wolves ont une petite fenêtre de manœuvre. Assez pour proposer mieux qu’un simple contrat minimum, via l’exception de niveau intermédiaire. À condition de ne pas trop charger l’effectif et de garder de la flexibilité pour la suite. Bref, un vrai casse-tête de GM.
Detroit garde les cartes
Attention toutefois : Detroit a encore un sérieux atout. Les Pistons possèdent toujours les droits Bird de Beasley, ce qui leur permet de monter jusqu’à 7,2 millions la première année. De quoi écraser la concurrence, si jamais la franchise décidait de miser à nouveau sur lui. Mais après un été chargé en arrivées, difficile de savoir si Troy Weaver et son staff ont réellement envie de remettre une pièce dans la machine.
New York et Cleveland à l’affût
Et puis il y a les outsiders. Les Knicks, toujours à l’affût pour gonfler leur banc, et les Cavaliers, qui cherchent désespérément un ailier supplémentaire après leurs récentes pertes. Ces deux-là n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre : salaire minimum obligatoire. Mais l’attrait sportif, l’exposition médiatique ou la promesse de minutes importantes pourraient peser dans la balance.
Prochain épisode
Pour l’instant, rien n’est signé, rien n’est tranché. Mais l’intérêt grandissant autour de Beasley en dit long : dans une NBA où le tir à trois points est roi, un shooteur capable de sortir du banc reste une denrée rare. Et si c’est à Minneapolis qu’il décide de relancer sa carrière, la boucle aurait une saveur particulière. Reste à voir si les Wolves sont prêts à tendre la main, une nouvelle fois.
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