Quand la France fait taire Dončić (ou presque) toute la soirée
Ce samedi 30 août 2025 restera dans les mémoires comme une de ces soirées où le basket raconte une histoire. Une de celles où la tension est palpable, où la résilience fait basculer le match. À Katowice, dans la mythique Spodek Arena, l’équipe de France a pris le meilleur sur la Slovénie autour d’un résultat sans équivoque : 103-95. Une victoire arrachée dans le dernier quart-temps, avec le cœur, le talent, et une équipe bâtie pour aller au combat et se donner à fond !
Luka Dončić : l’homme providentiel… presque
Impossible de ne pas commencer par Luka Dončić. Une force de la nature malgré son caractère pour le moins exécrable. Résultat final ? 39 points, 9 rebonds et 8 passes, un quasi-triple-double, avec un glacial 19 sur 20 aux lancers.
Pourtant, malgré cette débauche de talent, la Slovénie a payé cher ses failles défensives, notamment dans la peinture et en transition. Un déséquilibre fatal pour la slovénie qui, comme la France, est rapidement tombé dans le problème des fautes…
La France, moteur du dernier acte
La première mi-temps, c’était la domination slovène. Luka mettait le feu, la Slovénie virait en tête à la pause, 54-47. Mais, face au problème de fautes, l’équipe de France a rapidement pu compter sur son banc qui a fait plus que simplement compensé ! Nous le saurons à l’avenir, la France dispose de suffisamment de pièces pour jouer au jeu des fautes comme bon lui semble ! (après il faut pas abuser non plus…)
Et dans la seconde mi-temps en particulier, avec une Slovénie face aux problèmes de fautes, la France s’est réveillée. Comme si quelqu’un avait tourné la clé : runs collectifs, énergie retrouvée, adresse du shoot… Il s’agit en effet de Sylvain Francisco : 32 points avec des pourcentages plus qu’impressionnants à 2 points (9/15). Bilal Coulibaly a apporté 13 unités, Alex Sarr 12, les deux joueurs des Wizards une nouvelle fois impeccable en défense. Face à ce dynamisme et à un certain craquage mental. Face aux problèmes de fautes et à certains problèmes d’arbitrage, la France aura brillé.
Risacher ou tout simplement la JEUNESSE aura démontré de très très belles choses, que ce soit défensivement ou offensivement parlant, le tout également permis grâce aux GRAND Frederic Fauthoux. Le capitaine Yabusele a encore du mal a rentrer dans son euro, problématique bien qu’il y a encore un peu de temps pour y arriver.
Et après ?
Le coup de cette victoire sonne comme une déclaration. La France, invaincue, s’affirme dans ce groupe D et reste en premiere place. Elle hérite d’un prochain adversaire plus clément : Israël, dès demain. Prometteur, même si vigilance reste le maître-mot.
Ce n’est pas juste une victoire. C’est un rappel magistral : le basket est un sport d’hommes et d’équipes, où même le plus brillant des joueurs peut être arrêté par une machine collective bien huilée. Luka a tout donné. La France a répondu. Avec panache.
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