L’ascension sans frein de Carlos Alcaraz à l’US Open
À peine la nuit tombée sur New York, déjà, on sentait l’écho d’une légende qui s’écrivait. Carlos Alcaraz, 22 ans, s’empare de l’US Open dans un tournoi parfait, où chaque coup raconte une histoire. Face à Jannik Sinner, le tenant du titre, il n’a pas seulement joué : il a imposé son tempo, enlevé la finale quatre sets (6-2, 3-6, 6-1, 6-4) et a régné sur Flushing Meadows une seconde fois.
Un duel dans la continuité d’un roman épique
Alcaraz et Sinner, c’est devenu plus qu’un duel : c’est une saga. Trois finales du Grand Chelem dans la même saison, une première historique à ce niveau dans l’ère Open Era.
Ce soir, c’est le kid de l’Andalousie qui réécrit le script. La finale fut un condensé de cette rivalité : début fulgurant d’Alcaraz, un second set récupéré par l’Italien, puis un rapide “reset” dans les troisième et quatrième sets, où le Madrilène a fait figure de tonnerre sur le court.
Le style, le flow, et la victoire
Ce n’était pas un sauvetage, c’était une domination. Alcaraz a d’abord emballé le match, mis la pression, célébré ses coups gagnants (« 42 winners contre 21 seulement pour Sinner » selon certains bilans).
Au-delà des stats, son jeu était une démonstration : précision chirurgicale du service, coups droits explosifs, une agressivité millimétrée. Même après un set perdu, il est revenu avec une justesse et une intensité qui ont semblé étouffer toute réplique.
Un nouveau sommet : six Majors, retour à la place de n°1
Avec ce titre, Alcaraz décroche son sixième Grand Chelem. A seulement 22 ans, il rejoint les géants du sport : moins jeune que Borg, mais dans la même trajectoire de légende. Et coup de théâtre encore plus fort : il reprend la place de n° 1 mondial à Sinner dès lundi.
Un match pas si lisse et pourtant brillant
La finale ne s’est pas déroulée sans frictions. Un léger retard. Cause : mesures de sécurité renforcées (Donald Trump était présent) a poussé le début de la finale à 14h30 locale, modifiant peut-être un peu le rythme.
Mais sur le terrain, Alcaraz n’a pas tacitement attendu. Son service à toute vitesse, son “masterclass” (10 aces, 42 winners contre seulement 2 aces et 21 winners pour Sinner) ont mis fin à toute discussion.
Et maintenant ?
Ce n’est plus une question de potentiels ou de promesses. Alcaraz est là, au sommet, mais il ne s’arrête pas. Le Grand Chelem en carrière ? C’est sa première ambition. Mais ce soir, en quittant le court sous les acclamations, il n’était pas seulement un champion. Il était l’incarnation de l’élan imparable d’une génération qui veut écrire son histoire. Et la foule, elle, savait qu’elle venait de voir naître une nouvelle légende.
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