Joao Neves forfait pour PSG-OM : Paris perd son métronome avant le Classique
Le PSG s’avance vers le choc contre l’OM sans l’un de ses hommes de base. Joao Neves, 20 ans, révélation portugaise et déjà taulier au milieu, ne foulera pas la pelouse du Parc dimanche. La faute à une vilaine blessure aux ischio-jambiers contractée face à l’Atalanta, en Ligue des Champions. Sorti à la 58e minute, remplacé par Gonçalo Ramos (buteur pour sceller le 4-0), le gamin a laissé Paris avec une inquiétude qui s’est confirmée le lendemain : forfait sec pour le Classique.
Neves, un vide qui change tout
Depuis son arrivée de Benfica l’été dernier, Neves a bouleversé l’équilibre parisien. Volume de jeu, intelligence tactique, capacité à casser les lignes et même flair devant le but : le Portugais a tout de suite pris la lumière. Sa saison passée ? Quatre titres, dont une Ligue des Champions où il a régné comme s’il était déjà un vieux briscard. Cette année encore, il cartonne : même nombre de buts que Bradley Barcola, un triplé fou contre Toulouse avec deux ciseaux acrobatiques qui tournent encore en boucle sur les réseaux. Bref, une pépite devenue indispensable.
Et c’est bien ça le problème. Car sans lui, le PSG perd son cerveau, son régulateur, son aimant à ballons. Et dans un Classique, chaque détail compte.
Un PSG à l’infirmerie pleine
Comme si ça ne suffisait pas, Luis Enrique doit gérer une cascade de pépins. Ousmane Dembélé et Désiré Doué sont eux aussi sur la touche. De quoi compliquer les choix d’un coach qui jongle entre la Ligue 1 et l’Europe, avec un calendrier infernal.
Malgré tout, les chiffres parlent : Paris reste le seul club à avoir enchaîné quatre victoires en autant de journées cette saison. Battre Marseille dimanche offrirait un cinquième succès de rang, une performance rare en Ligue 1 ces dix dernières années. Le genre de départ qui installe une dynamique et impose un message : champion en titre ou pas, Paris veut écraser la concurrence.
Un Classique sous pression maximale
On le sait, PSG-OM n’est pas un match comme les autres. C’est une guerre de territoire, une rivalité qui dépasse le terrain. Le Parc sera en fusion, Marseille ne viendra pas en touriste, et Paris, même diminué, devra sortir les crocs.
L’absence de Neves, confirmée par le club jeudi, change la donne mais pas le scénario. Car ce PSG-là a déjà montré qu’il savait se transcender dans les gros rendez-vous. Le jeune Portugais suivra un traitement toute la semaine prochaine, espérant revenir vite, mais en attendant, c’est à ses coéquipiers de combler le vide.
Dimanche, il n’y aura pas d’excuse. Le Classique est là, il faut l’assumer. Paris vise la passe de cinq, Marseille rêve de briser l’élan. Une certitude : ce duel, comme toujours, sent la poudre.
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