Jack Roslovic, l’agent libre qui fait tourner les têtes
Les camps d’entraînement de pré-saison NHL s’ouvrent à peine que Jack Roslovic est déjà au centre de toutes les conversations. À 28 ans, l’attaquant sort d’une saison solide avec les Carolina Hurricanes : 22 buts, 39 points et une impression laissée partout où il est passé. Pas forcément la star au centre des attentions, mais le genre de joueur capable de donner de la profondeur à une attaque et d’offrir une vraie valeur ajoutée dans les moments chauds. En clair, un profil qui fait saliver pas mal de GM en quête du dernier ingrédient pour viser haut.
Toronto avance ses pions
Parmi les franchises sur le coup, Toronto semble tenir la corde. Les Maple Leafs savent qu’ils ont besoin de plus que leur top-six habituel pour survivre en séries. Roslovic colle parfaitement au besoin : énergie, polyvalence, et surtout une capacité à débloquer des situations sans être le centre de l’attention. Pas étonnant donc de voir les Leafs multiplier les appels, convaincus qu’il peut être ce petit plus qui fait basculer une série. Il faut évidemment penser à l’après Marner, et jongler avec les plafonds salariaux.
Edmonton recalé à la porte
Les Oilers, eux, ont déjà tenté le coup. Selon Pierre LeBrun, une offre a bien été posée sur la table, mais Roslovic l’a tout simplement déclinée. Pas le bon timing, pas le bon fit. Difficile à croire quand on pense à la puissance de feu d’Edmonton, finaliste de conférence la saison dernière. Mais l’attaquant semble avoir lu la pièce autrement : un effectif déjà blindé en attaque, peu de place pour lui briller, et la crainte d’être noyé dans la profondeur. Il n’a pas tort. Le top 6 des derniers finalistes NHL semble bien étoffé, mais on aurait pu espérer une place au troisième trio à la place de Jeff Skinner.
Un choix assumé
Ce refus en dit long sur la mentalité de Roslovic. Pas question de jouer les figurants ou de remplir une case sur une quatrième ligne. Il veut du temps de glace, un rôle clair, un projet où il compte vraiment. C’est audacieux, mais ça témoigne aussi d’une vraie confiance en son jeu. À 28 ans, il sait que son prochain contrat pourrait définir la suite de sa carrière. Alors autant ne pas se tromper, quitte à ne pas démarrer à 100% dès le début de saison.
Un dossier brûlant à suivre
Toronto est en pole, Edmonton est écarté, mais la liste des prétendants est loin d’être close. Le profil de Roslovic reste rare : assez talentueux pour marquer, assez polyvalent pour s’adapter à plusieurs rôles, assez expérimenté pour encadrer. Les prochains jours vont être décisifs, et chaque mouvement sera scruté à la loupe par les fans comme par les insiders.
Roslovic n’est peut-être pas la superstar du marché, mais il est exactement ce genre de joueur qui peut faire basculer une saison. Et dans une NHL où les marges sont aussi fines, ça vaut parfois plus cher qu’un gros nom.
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