Un nouvel espoir pour les Hornets
Le nom Rodman, dans l’imaginaire collectif, évoque des cheveux fluos, une défense acharnée et une capacité hors du commun à transformer des rebonds en art. Mais aujourd’hui, ce n’est pas Dennis qu’on évoque. C’est son fils, DJ Rodman, qui tente d’écrire sa propre histoire, loin de l’ombre écrasante de son père. Et son premier vrai chapitre professionnel pourrait bien commencer du côté des Charlotte Hornets.
The Charlotte Hornets have signed DJ Rodman and waived Marcus Garrett. 🔄 pic.twitter.com/qncZ14aIl7
— r/CharlotteHornets (@HornetsReddit) September 22, 2025
Un parcours universitaire qui forge un caractère
Là où beaucoup de prospects NBA se contentent d’une ou deux saisons NCAA avant de se présenter à la Draft, DJ Rodman a préféré jouer la carte de la patience. Cinq ans de fac, ça vous endurcit. De Washington State à USC, il a avalé 143 matchs universitaires, peaufinant son jeu, testant ses limites, apprenant à survivre dans des rôles différents. Ce n’était pas toujours flashy, rarement sous les projecteurs, mais ça l’a façonné. Aujourd’hui, on parle d’un ailier solide, capable de défendre, de mettre des tirs ouverts et surtout de se fondre dans un collectif.
La G-League comme laboratoire
Non drafté, DJ aurait pu disparaître dans les tréfonds du basket pro. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Direction les Maine Celtics en G-League, où il a montré qu’il avait sa place. 6.8 points, 5.6 rebonds, 1.8 passe. Rien qui crève l’écran, mais assez pour attirer des regards. Surtout, son énergie et sa polyvalence ont sauté aux yeux. La Summer League a ensuite servi de tremplin, confirmant qu’il n’était pas qu’un “fils de”. DJ a prouvé qu’il avait son propre style : moins extravagant, plus sobre, mais tout aussi déterminé.
Charlotte, le terrain d’opportunité
Chez les Hornets, le timing est parfait. L’effectif NBA est déjà chargé, les two-way sont bouclés, mais DJ Rodman ne devrait pas s’en formaliser. La case Greensboro Swarm l’attend, et c’est peut-être là que tout commence vraiment. En G-League, il aura du temps de jeu, de la liberté pour se développer, et la possibilité de frapper à la porte de la grande ligue au moment opportun. Car s’il y a bien une certitude en NBA, c’est que la saison est longue et qu’un profil sérieux, travailleur et discipliné peut très vite être rappelé.
Un héritage lourd à porter
Être un Rodman, ça ouvre des portes mais ça crée aussi des attentes. Dennis, c’était le Worm, la folie incarnée, le showman qui transformait chaque possession en bataille. DJ, lui, est à l’opposé. Plus discret, plus appliqué, mais pas moins motivé. Et dans une famille où sa sœur Trinity brille déjà avec la sélection américaine de soccer, la pression est bien réelle. Mais DJ semble décidé à tracer sa voie, à sa manière, sans chercher à imiter.
Au final, les Hornets n’ont peut-être pas signé une future superstar, mais ils ont mis la main sur un joueur au potentiel intrigant, avec un mental forgé par les épreuves et un nom qui attire forcément l’attention. DJ Rodman sait qu’il n’a pas le droit de se reposer. Et quelque chose nous dit que ce gamin-là, avec son envie de prouver, pourrait bien surprendre plus d’un observateur.
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