Les Lakers se séparent de Kelley : un nouveau départ pour le pivot
Dimanche soir, la nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre dans la Cité des Anges. Les Lakers ont choisi de se séparer de Jaylen Kelley, leur pivot fraîchement revenu au club avec un contrat Exhibit 10. Une décision qui sonne comme un stop brutal dans son aventure californienne, lui qui avait retrouvé Los Angeles avec l’espoir de transformer l’essai après une première tentative avortée en 2024.
Un passage éclair en NBA
Kelley connaît déjà le goût amer des portes qui se referment trop tôt. En 11 matchs disputés dans la ligue, il a porté deux maillots : celui des Mavericks, huit fois, et celui des Pelicans, trois fois. En moyenne, 3,1 points et 3,5 rebonds en un peu plus de onze minutes de jeu. Rien de clinquant, mais assez pour montrer qu’il pouvait donner des minutes honnêtes et se rendre utile dans des séquences tendues. Le genre de joueur qui n’a pas besoin d’occuper les gros titres pour avoir un rôle.
Une valeur sûre en G League
Si la NBA lui a laissé peu de place, la G League lui a offert un vrai terrain d’expression. Avec les South Bay Lakers, il a affiché 11,5 points, 7,3 rebonds et 2,4 contres de moyenne la saison dernière. Des chiffres solides qui rappellent qu’il sait dominer à son niveau. Et l’histoire pourrait encore passer par là : s’il reste au moins 60 jours à South Bay, un bonus de 85 300 dollars l’attend. Un coup de pouce financier qui donne encore plus de sens à son combat quotidien.
Une carrière en suspens, mais pas terminée
Être coupé par les Lakers n’est pas la fin d’un parcours, mais plutôt une nouvelle bifurcation. À 28 ans, Kelley reste un profil intéressant : un grand capable de protéger son cercle, de courir le terrain et d’apporter une énergie constante. Ce qu’il lui manque, c’est la stabilité et une vraie fenêtre pour s’imposer. Ses prochains mois seront déterminants : soit il s’installe comme un pilier en G League, soit une franchise NBA lui redonne une chance. Et dans ce métier, il suffit parfois d’une opportunité pour tout changer.
Kelley connaît déjà les hauts et les bas d’une carrière semée d’embûches. Mais si l’histoire récente nous a appris quelque chose, c’est qu’il n’a jamais cessé de se battre. Et tant que le ballon tourne, il reste dans la partie.
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