Un avenir incertain pour Darius Garland chez les Cavaliers
Chaque été, la NBA se transforme en véritable marché aux histoires. Certaines s’éteignent aussi vite qu’elles sont nées, d’autres prennent feu et consument tout sur leur passage. Ces derniers jours, c’est Darius Garland qui se retrouve au cœur des discussions. Un dirigeant de la ligue a lâché une petite bombe en suggérant que Cleveland devrait envisager de tourner la page avec son meneur. Rien que ça. Une déclaration rapportée par Ashish Mathur de Roundtable, qui a suffi à enflammer les conversations autour des Cavaliers.
Un backcourt brillant… mais trop petit
Le duo Garland–Mitchell, c’est du talent pur. De la vitesse, du shoot, de la créativité. Mais depuis deux saisons, une critique revient sans cesse : la taille. Face à des arrières costauds et athlétiques, la paire peine parfois à tenir le choc défensivement. « Je crois qu’ils devraient envisager de transférer Darius », a confié ce dirigeant. Pas par manque de talent, mais par souci d’équilibre collectif. Dans une ligue où les postes extérieurs regorgent de gabarits polyvalents, ce duo pourrait représenter une limite dans les grandes batailles des playoffs.
Un scénario intrigant avec Lonzo Ball
Le même dirigeant a même poussé le raisonnement un cran plus loin. Dans son esprit, un cinq majeur composé de Lonzo Ball, Donovan Mitchell, De’Andre Hunter, Evan Mobley et Jarrett Allen aurait fière allure. Plus de longueur sur les ailes, une défense renforcée et une meilleure répartition des rôles. Sur le papier, l’idée intrigue. Lonzo, s’il retrouve son niveau, apporte une vision de jeu et une discipline défensive que Garland n’a pas dans le même registre.
Et si Sacramento revenait à la charge ?
Avant de mettre la main sur Dennis Schroder, les Kings avaient manifesté un vrai intérêt pour Garland. Un deal autour de Malik Monk et de contrats complémentaires pourrait relancer la discussion. Sacramento cherche depuis longtemps à ajouter un meneur de haut niveau à son effectif, tandis que Cleveland pourrait équilibrer ses lignes. Rien n’est concret pour l’instant, mais cette piste n’a rien d’anodin. Les profils pourraient coller, et les besoins de chaque camp sont assez clairs.
Le pari risqué Lonzo Ball
Tout cela, bien sûr, repose sur un énorme « si ». Lonzo Ball n’a disputé que 35 matchs en trois saisons. Trois ans de galères physiques, d’incertitudes et de rééducations. Le voir endosser un rôle majeur à Cleveland relèverait autant du pari sportif que de la planification stratégique. Pendant ce temps, Garland sort d’une saison où, quand il était en bonne santé, il a rappelé à tout le monde pourquoi il était un All-Star. Le talent n’est pas en cause, la question est plutôt de savoir s’il est le bon fit pour la suite.
Une blessure qui ajoute une couche de complexité
Comme si tout cela ne suffisait pas, Garland a été opéré de l’orteil durant l’intersaison. Une blessure contractée pendant les playoffs 2025, qui va le tenir éloigné des parquets en début de saison. Pas l’idéal au moment où son nom circule dans toutes les rumeurs. Pour Cleveland, cela complique encore plus les calculs. Faut-il patienter, espérer un retour en forme et revaloriser son profil… ou agir vite tant que sa cote reste élevée ?
Ce qui est certain, c’est que les prochains mois pourraient être décisifs pour la trajectoire de Garland et l’identité même de ces Cavaliers. Entre équilibre collectif, pari médical et stratégies de long terme, la franchise de l’Ohio se trouve face à une équation délicate. Et dans une ligue où tout peut basculer en un été, aucune option n’est vraiment à écarter.
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