Julio Rodriguez brille alors que les Mariners égalisent la série contre les Tigers
C’était une de ces nuits où tout semble suspendu. Une de ces soirées où le baseball rappelle pourquoi il fascine autant : un mélange d’attente, de tension, et d’explosions soudaines. Au T-Mobile Park, Julio Rodriguez a fait basculer le destin des Seattle Mariners. Un double tranchant en huitième manche, un rugissement du public, et Seattle s’impose 3-2 face aux Detroit Tigers pour égaliser la série de division de la Ligue américaine.
Le genre de victoire qui ne se contente pas d’exister sur le tableau d’affichage, mais qui marque les esprits.
Un duel de nerfs jusqu’à la dernière frappe
Pendant sept manches, ce match a ressemblé à un bras de fer sans fin. Les Mariners ont mené, les Tigers ont résisté, et le suspense n’a jamais baissé d’un cran. En fin de huitième, le score affichait 2-2, un seul retrait, et Cal Raleigh — ce monstre de puissance qui tutoie les records — s’est avancé dans la boîte. Résultat : un double claqué dans le coin du champ droit.
C’est alors que Julio Rodriguez est entré en scène. Le visage impassible, l’énergie contenue. Sur le lancer suivant, il catapulte la balle dans la même direction, Raleigh file au marbre, et le stade explose. Seattle reprend l’avantage, cette fois pour de bon.
En neuvième, Andres Munoz s’est chargé du reste. Trois frappeurs, trois outs, rideau. Et tout ça après avoir déjà lancé deux manches la veille. Un closer en mission.
Les héros du soir
Si Rodriguez a livré le coup fatal, Jorge Polanco a été la flamme. Deux home runs, rien que ça. Le premier a mis les Mariners sur les rails dès la quatrième manche, un tir propre au-dessus du mur du champ gauche-centre. Le second, une confirmation : Polanco est dans une forme infernale.
Les Tigers, eux, ont bataillé jusqu’au bout. En huitième, ils avaient réussi à recoller : Gleyber Torres obtient un but sur balles, Riley Greene profite d’une erreur de choix défensif, et Spencer Torkelson envoie un double dans le coin droit pour égaliser. Le genre de séquence qui fait douter une équipe. Mais pas cette version des Mariners.
Seattle refuse de plier
L’image restera gravée : Raleigh plonge tête la première sur sa deuxième base, Rodriguez lève les yeux vers le ciel après son double, et 25 000 fans en fusion. Les Mariners avaient laissé filer le match 3-2 la veille. Cette fois, pas question de revivre ça.
Luis Castillo, le lanceur partant de Seattle, avait posé le ton dès le début : du contrôle, du calme, de la précision. Les releveurs ont suivi, étouffant les Tigers pendant six manches avant cette brève égalisation. Mais le mental des Mariners a tenu bon.
Une série qui s’enflamme
Avec ce succès, Seattle envoie un message clair : cette série ne sera pas une simple formalité pour Detroit. Rodriguez, Raleigh et Polanco ont porté l’équipe, mais c’est tout un collectif qui semble prêt à mordre à chaque lancer.
Les Tigers, eux, repartent frustrés. Trop d’erreurs, trop d’occasions gâchées, et une impression d’avoir laissé filer un match à leur portée. Mais rien n’est perdu. Dans le baseball d’octobre, chaque manche peut réécrire l’histoire.
Les Mariners, désormais gonflés à bloc, savent qu’ils viennent de rallumer la flamme. La suite s’annonce électrique, et les fans de MLB peuvent se préparer à un troisième acte au goût de poudre et de revanche. Parce que là, ça ne fait que commencer.
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