Un mauvais signe dès le premier appui
Ce n’était qu’un entraînement de présaison, seulement on connaît le profil injury prone du franchise player de memphis. Après une grimace et une main posée sur la cheville gauche, c’est tout les espoirs du joueurs qui se sont effondrés. Ja Morant s’est arrêté net, avant de quitter le parquet en boitant. Ce dernier qui affirmait pourtant il y a quelques jours au média day que la santé était son objectif n°1 cette saison.
Ja Morant on his goals for this season
“To be healthy, I want to play 82.” pic.twitter.com/Gl2HPZhLcP
— Fullcourtpass (@Fullcourtpass) September 29, 2025
Les premières évaluations parlent d’une entorse légère, mais les visages fermés du staff des Grizzlies racontent une autre histoire : celle d’un joueur qui n’arrive pas à enchaîner. Entre les suspensions, les blessures et les faux départs, Morant n’a disputé que 59 matchs en 2 saisons. Et le simple fait d’imaginer une rechute suffit à réveiller les doutes.
Le corps dit stop, encore
Depuis ses débuts tonitruants en 2019, Ja Morant joue avec un style électrique, spectaculaire, presque suicidaire. Chaque prise d’appui est un pari, chaque décollage un envol. Mais ce jeu, aussi spectaculaire soit-il, laisse des traces. Son explosivité, c’est sa signature, mais aussi son talon d’Achille.
Les Grizzlies ont tout misé sur lui. Il est la locomotive, le visage, la culture de cette équipe. Et le voir encore une fois contraint de ralentir, c’est un coup de massue pour une franchise déjà en quête de stabilité. Surtout après une saison cauchemardesque, marquée par une cascade de blessures et une 13e place à l’Ouest.
Une confiance fragile
Au-delà du physique, c’est aussi le mental qui entre en jeu. Morant avait juré de revenir changé, apaisé, concentré. Il s’était affiché plus sérieux, plus discipliné, conscient que sa réputation s’était effritée. Ce retour à la compétition devait symboliser un nouveau départ. Et le voir plier sur une simple action d’échauffement, c’est dur. Pour lui, pour l’équipe, pour toute une fanbase qui rêve de revoir le “Ja” des débuts, celui qui faisait lever les foules à chaque dunk.
Un virage crucial pour la suite
La bonne nouvelle, c’est que la blessure ne semble pas sérieuse. Mais la répétition des pépins physiques, elle, commence à peser. Ja Morant doit désormais apprendre à canaliser son explosivité, à ménager son corps sans perdre ce feu qui le rend unique.
Et puis le gros point noir est le nombre de joueur des grizzlies à l’infermerie… Avec brandon Clarke, Jaren Jackson JR, Zach Edey et maintenant Ja Morant, le premier mois de la régulière semble compliqué. Le collectif va devoir se serrer les coudes s’ils ne veulent pas tomber dans un cercle vertueux.
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