Le Mercury peut-il encore renverser la vapeur ?
Phoenix n’a jamais été du genre à suivre le script. À deux reprises déjà dans ces playoffs, la franchise de l’Arizona a refusé de se laisser éliminer sans se battre. Contre New York d’abord, puis face à Minnesota, le Mercury a trouvé les ressources pour revenir dans la série après avoir été mené 1-0. À chaque fois, les joueuses ont frappé là où on les attendait le moins : à l’extérieur, arrachant l’avantage du terrain avant de conclure la mission à domicile. Une résilience qui force le respect.
Un Everest nommé Las Vegas
Cette fois pourtant, la montagne est plus haute. Mené 2-0 par les Aces après deux rencontres à Las Vegas, Phoenix n’a plus le droit à l’erreur. Les deux prochains matchs se jouent à la maison, dans une Footprint Center qui n’attend qu’une étincelle pour exploser. C’est là que tout peut basculer. DeWanna Bonner le sait mieux que quiconque. Pour décrocher un titre, il faut savoir aller gagner ailleurs, mais l’énergie du public local peut être le carburant qui relance une série.
Game 3, le match qui change tout
Le troisième match s’annonce comme le vrai tournant. Première finale disputée au meilleur des sept matchs, contexte brûlant, pression maximale. Une victoire et le doute s’installe chez les championnes en titre. Une défaite, et la pente devient quasi verticale. Phoenix a déjà montré qu’il savait rebondir. Cette fois, il faudra le faire sous les projecteurs, avec toute une saison suspendue à 40 minutes.
La défense doit redevenir une forteresse
Pour espérer renverser la série, tout commence derrière. Jusqu’à ces finales, le Mercury n’avait jamais concédé plus de 82 points en playoffs. Contre A’ja Wilson, Jackie Young et compagnie, les compteurs explosent à 89 puis 91 points encaissés. Impossible d’espérer l’emporter avec une telle fuite. Le staff mise sur les bons débuts de match des deux premières rencontres, mais sait qu’il faudra verrouiller beaucoup plus fort. C’est la marque de fabrique de cette équipe, et c’est sur ce socle qu’elle a bâti son parcours.
Un défi taillé pour les grandes équipes
Le Mercury n’est pas en finale par hasard. Sa défense lui a ouvert la route et son mental a fait le reste. Revenir à 2-1 dans la série serait plus qu’une simple victoire : ce serait une déclaration d’intention. Les Aces ont la puissance, Phoenix a le cœur et l’expérience des séries renversées. À présent, place au Game 3. Là où les mots ne suffisent plus, et où seules les grandes équipes trouvent le moyen d’écrire une nouvelle page d’histoire.
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