NBA : Le Thunder et Caruso prêts à en découdre

Le Thunder en ordre de marche pour défendre sa première bague

Oklahoma City n’a pas attendu longtemps pour remettre les gants. La NBA non plus. Trois mois seulement après avoir soulevé le trophée Larry O’Brien pour la première fois de son histoire, l’équipe se reforme, concentrée, déterminée à prouver que son sacre n’était pas qu’un accident de parcours. Dans une ligue où les doublés se comptent sur les doigts d’une main, le Thunder avance sans peur, prêt à affronter la tempête.

Une jeunesse qui refuse de ralentir

Pas de chamboulement. Pas de crise d’ego. Juste la même bande de jeunes loups, encore plus sûre d’elle. Shai Gilgeous-Alexander continue de rayonner comme le cœur battant du projet, mélange de calme et de férocité en attaque. À ses côtés, Jalen Williams et Chet Holmgren continuent leur bonhomme de chemin, comme s’ils savaient déjà que leur fenêtre de gloire s’est ouverte. Ces trois-là ne jouent pas seulement pour apprendre, ils jouent pour régner.

Leur alchimie saute aux yeux. Sur le parquet, tout respire la cohérence : rythme, spacing, instinct collectif. On sent que ce groupe a franchi un cap mental. Le titre leur a donné plus qu’une bannière, il leur a donné une certitude. Celle d’appartenir à l’élite.

L’expérience comme fil conducteur

Et puis il y a Alex Caruso. Le seul de l’effectif à avoir déjà connu la gloire avant d’arriver ici. Le vétéran n’a pas changé de discours : « Chaque année dans la ligue, je pense pouvoir gagner un championnat. » Simple, direct, efficace. Ses mots résonnent dans le vestiaire comme une évidence. Caruso n’est pas là pour encadrer, il est là pour ancrer une culture. Celle du détail, du sacrifice, de la constance. Celle des équipes qui durent.

Il parle peu, mais quand il parle, tout le monde écoute. Parce qu’il sait ce que ça coûte de rester au sommet. Parce qu’il a déjà vu des champions se perdre dans le confort. Et il n’a aucune intention de laisser cette génération tomber dans ce piège.

Un défi grandeur nature

Le Thunder le sait : répéter est toujours plus difficile que surprendre. Les autres équipes les attendent désormais, prêtes à leur rendre la vie infernale. « C’est un vrai défi », reconnaît Caruso. « Un titre ne suffit pas. J’ai gagné mon deuxième l’an dernier, et maintenant je vise un troisième. »

Cette phrase résume tout. À Oklahoma City, l’ambition n’a rien d’un slogan. C’est un état d’esprit. Les joueurs le sentent, le staff aussi. Chaque séance d’entraînement est un rappel : le trophée ne protège de rien, il impose au contraire de tout recommencer. Plus fort, plus précis, plus discipliné.

La route vers la confirmation

Rien ne sera simple. L’Ouest est dense, impitoyable, rempli d’équipes affamées. Mais le Thunder a une longueur d’avance : la conviction. Une confiance qui n’a rien d’arrogant, forgée dans l’effort collectif et le respect du jeu. Oklahoma City n’a pas cherché à recruter à tout-va. Le management a préféré miser sur la continuité, sur un noyau jeune qui apprend vite et qui ne semble pas connaître la peur du vide.

Un horizon qui s’éclaire

À l’approche du coup d’envoi, l’excitation est palpable. Le public rêve déjà d’une nouvelle épopée, les analystes scrutent chaque détail, les rivaux se méfient. Le Thunder ne promet rien, mais tout dans son attitude laisse penser qu’il n’a pas fini de gronder. La foudre a frappé une première fois. Et si elle décidait de recommencer, l’histoire, cette fois, ne parlerait plus d’un exploit. Elle parlerait d’une dynastie en marche.