Un coup dur pour les Kings : Murray opéré avec succès
C’est le genre de nouvelle que personne n’aime lire à la mi-octobre, quand les équipes peaufinent leurs automatismes avant le grand départ. Les Kings ont confirmé que Keegan Murray a subi une opération réussie du pouce gauche, selon James Ham d’ESPN 1320. Le verdict est tombé : déchirure du ligament collatéral ulnaire. Quatre à six semaines de pause, minimum. Pas dramatique, mais assez pour plomber le rythme d’un joueur qui commençait enfin à trouver sa vitesse de croisière.
Un timing malheureux pour Murray
Pour Murray, le timing pique. L’ailier est en pleine période cruciale : éligible à une extension de contrat rookie jusqu’au 20 octobre. Autrement dit, les négos étaient sur la table, les chiffres dans les têtes, et le staff attendait les derniers matchs de présaison pour valider le ressenti. Pas de bol, le terrain, ce sera pour plus tard.
Alors oui, la blessure ne change probablement pas la vision long terme de Sacramento à son sujet. Mais elle retire une carte importante de son jeu : celle de prouver, en direct, qu’il mérite le chèque.
Un début prometteur, mais des progrès attendus
On l’avait découvert en 2022, quatrième choix de la Draft, avec une maturité rare et un shoot en soie. Sa première saison ? Solide : 12,2 points, 4,6 rebonds, 41 % de loin, et une cinquième place au vote du Rookie of the Year. Rien de clinquant, mais du fiable, du propre, du Keegan Murray.
Depuis, il est resté dans le cinq, fidèle au poste, sérieux, appliqué. En défense, il a clairement levé le niveau, mais offensivement, il manque encore ce petit supplément d’âme, cette touche de folie qui transforme un bon joueur en deuxième option régulière. En 2024-25, Murray tournait à 12,4 points en 34,3 minutes, un peu trop discret pour le volume de jeu qu’il reçoit.
Un avenir incertain
Murray touche un peu plus de 11 millions de dollars cette saison. Pas mal, mais on sait à quel point les extensions rookie peuvent vite grimper. S’il ne signe pas avant la date limite, direction l’été 2026 et la free agency. Les Kings devront alors lui tendre une offre qualificative d’environ 14,7 millions pour le garder en tant qu’agent libre restreint.
Le front office garde confiance, mais ce genre de blessure, même mineure, complique la donne. Elle met en pause un élan, un momentum. Et dans une Ligue où tout va vite, quatre à six semaines peuvent vite devenir une éternité.
Qui pour remplacer Murray ?
C’est la question que tout Sacramento se pose. Qui va tenir le spot pendant la convalescence de Murray ? Lors du dernier match de présaison, Doug Christie a testé plusieurs options. L’ailier Sasha Vezenkov a eu du temps de jeu, tout comme Kessler Edwards, pendant que Malik Monk rôdaient autour de la ligne à trois points.
Si Christie veut jouer petit, il pourrait glisser un arrière supplémentaire dans le cinq. Si au contraire il mise sur la taille et la densité, Chris Duarte pourrait se voir offrir une belle opportunité. Quoi qu’il en soit, rien n’est figé, et le coach des Kings sait que ces premières semaines serviront de crash test pour sa profondeur d’effectif.
Un rappel brutal
Sacramento espérait une présaison tranquille, sans remous. Mais la NBA, comme souvent, aime rappeler que rien n’est jamais acquis. Murray reviendra, sans doute à 100 %, et les Kings devront survivre entre-temps. Dans une Conférence Ouest toujours plus dense, chaque blessure compte, chaque absence pèse.
Le chemin vers les playoffs ne pardonne pas. Et pour les Kings, il vient déjà de se compliquer, d’autant plus dans une conférence OUEST impardonnable !
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