Les Hornets tournent la page Badji : cap sur la G League ?
Charlotte a lâché une info qui aurait pu passer sous les radars… si elle ne disait pas quelque chose de plus profond. En quelques lignes froides d’un communiqué, les Hornets ont annoncé la fin de l’aventure avec Ibou Badji. Pas de conférence de presse, pas de drama, juste une petite phrase qui pourrait pourtant marquer un tournant dans la carrière d’un pivot encore en quête de stabilité.
Un passage éclair à Charlotte
Ibou Badji n’a eu droit qu’à un seul match de présaison sous le maillot violet et turquoise. Une apparition express qui en dit beaucoup sur sa place dans les plans immédiats de la franchise. À 23 ans, le géant sénégalais (2,13 m) n’en est pas à son coup d’essai en NBA. En 2023-24, il avait débarqué à Portland avec un contrat à double sens. Ses stats étaient discrètes mais intrigantes : 1,5 point, 2,3 rebonds et 0,9 contre en un peu plus de 10 minutes de moyenne. Ce n’était pas grand-chose sur le papier, mais il avait laissé entrevoir des qualités défensives qui avaient attiré quelques regards.
Un parcours nomade entre G League et Europe
Depuis, Badji a enchaîné les destinations comme d’autres changent de playlists. En 2024-25, direction les Wisconsin Herd, où il a disputé 50 rencontres. Là-bas, il a fait parler ses bras interminables et son timing en affichant 6,0 points, 5,4 rebonds et surtout 3,5 contres en 22,4 minutes. Des chiffres solides qui lui avaient valu une vraie place dans la rotation intérieure. Au printemps, il avait ensuite traversé l’Atlantique pour rejoindre La Laguna Tenerife, l’une des places fortes de la Liga ACB. Un détour par l’Europe qui a renforcé son expérience dans un contexte ultra compétitif.
Le plan caché des Hornets ?
En août, Charlotte avait rapatrié ses droits de retour via les Greensboro Swarm, leur équipe affiliée en G League. Un mouvement qui ressemblait déjà à une manœuvre stratégique. Plutôt que de lui ouvrir une place dans la rotation NBA, la franchise semblait vouloir l’intégrer dans son système de développement maison. Si aucun autre club ne le réclame sur les waivers, Badji pourrait rejoindre les Swarm et toucher jusqu’à 85 300 dollars de bonus en restant au moins 60 jours avec eux. Un deal logique pour une équipe qui préfère façonner ses jeunes plutôt que de les griller trop tôt.
Encore une chance à saisir
Pour Badji, le livre n’est pas fermé. Loin de là. Son profil athlétique, sa mobilité et son flair défensif collent parfaitement à une ligue où les intérieurs capables de protéger le cercle valent toujours de l’or. La G League pourrait enfin lui offrir la continuité et le temps de jeu qui lui ont tant manqué jusqu’ici. À lui maintenant de transformer cette étape en tremplin. La balle est dans son camp.
Laisser un commentaire