La blessure de Looney est un véritable crève coeur pour les fans des Pels. Le pivot arrivé à la free agency avait joué 365 matchs sur 375 avec les Warriors et s’est blessé avant même que la saison ne commence. C’est le staff de New Orleans qui à annoncer le forfait, un incident ayant eu lieu durant le match de présaison face aux South East Melbourne Phoenix le 4 octobre dernier.
Pelicans announce that Kevon Looney has been diagnosed with a proximal tibiofibular ligament sprain in his left knee. The injury occurred during the Pelicans’ preseason game against the South East Melbourne Phoenix on Oct. 5. Looney will be re-evaluated in 2-3 weeks and further… pic.twitter.com/RRDF3utVXA
— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) October 15, 2025
« Iron Loon » de son surnom, serait donc blessé au genou gauche (entorse du ligament tibio-fibulaire) et devrait manquer le début de saison. Il sera réévaluer dans 3 semaines laissant donc vacant le poste de pivot titulaire.
Une tuile au pire moment
Pour New Orleans, c’est un vrai coup de massue. Looney, arrivé cet été pour solidifier la peinture, devait incarner ce que les Pelicans cherchaient depuis des années : un intérieur fiable, intelligent, qui fait le sale boulot sans broncher. Il ne devait pas sauver l’équipe, non. Juste être cette colonne discrète, ce ciment entre les pièces. Rebond, écran, communication. Le genre de mec que les coachs adorent et que les fans comprennent avec le temps.
Mais voilà, le corps a encore décidé de raconter sa propre histoire. Et pour Willie Green, c’est un casse-tête immédiat. Car sans Looney, la rotation intérieure se vide dangereusement.
Looney, le métronome cassé
Kevon Looney, c’est la définition même de la constance. Trois bagues avec Golden State, un mental de fer, et une capacité rare à faire briller les autres sans jamais réclamer la lumière.
Le voir en souffrance, c’est presque déroutant. Lui, le gars qui jouait 82 matchs par saison comme on va au boulot. Pas flashy, pas bruyant, juste fiable. Dans un effectif des Pelicans souvent tiraillé entre les absences et les incertitudes physiques, il représentait la stabilité.
Cette blessure, même si elle n’est pas dramatique sur le papier, rappelle à quel point rien n’est garanti dans cette ligue. Pas même un match de présaison.
New Orleans, fragile par nature
Il y a quelque chose de presque cruel dans cette histoire. Les Pelicans sortaient d’un été où tout semblait enfin aligné. Zion affûté, Poole motivé, un effectif complet et dense. L’arrivée de Looney devait symboliser cette montée en maturité : plus de sérieux, plus de cohérence.Et pourtant, à la première alerte, le destin se rappelle à eux. Les blessures, ce vieux démon qui rôde depuis trop longtemps en Louisiane, refont surface.
Alors oui, deux ou trois semaines, ce n’est pas la fin du monde. Mais dans une équipe où chaque absence compte double, l’impact psychologique est réel.
Un test de profondeur
Dans l’immédiat, Willie Green va devoir bricoler. Le français Yves Missi pourrait avoir des minutes supplémentaires, peut-être un peu plus de Hunter Dickinson s’il est prêt à remonter la pente, voire un cinq plus small ball avec Zion en pivot par séquence.
Rien de révolutionnaire, mais un vrai test pour la profondeur du roster. Les Pelicans ont souvent payé cher leur dépendance à certains profils. L’absence de Looney, même temporaire, va montrer si cette équipe peut tenir sans sa base défensive.
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