Le Target Center avait des airs de grande fête pour la première à domicile avec les nouveaux maillots. Les Timberwolves ont offert la victoire au public de Minneapolis, 112-104 face aux Pacers. Une soirée qui aurait pu être parfaite si Anthony Edwards n’avait pas quitté le parquet dès les premières minutes, touché aux ischios. Une alerte sérieuse pour le leader du groupe, sorti après seulement trois minutes de jeu.
Un départ crispant, une soirée qui bascule
On jouait à peine depuis 3 minutes quand le souffle du public s’est coupé. Edwards venait de rentrer un lay-up spectaculaire, le genre d’action dont il a le secret : contact, finition, explosion. Puis plus rien. Il grimace, se tient la cuisse droite, demande le changement. Bones Hyland prend sa place, et le Target Center se fige. Le staff annonce rapidement la couleur : “tightness in the right hamstring”. Traduction, tension aux ischios. Pas dramatique, mais suffisant pour l’écarter du reste du match. Et quand on connaît l’importance de l’arrière dans le jeu de Minnesota, chaque seconde sans lui semble peser double.
Les Wolves réagissent en meute
Sans leur franchise player, les Wolves auraient pu perdre le fil. Au lieu de ça, le collectif s’est resserré. Julius Randle a pris les commandes de l’attaque, terminant avec 31 points et 6 assists.
Anthony Edwards blessé à l’ischio en début de match, Julius Randle a tenu la baraque :
🐺 31 PTS – 11/18 – 4 REB – 6 ASTpic.twitter.com/0zwEgPoh2r
— Basket-Infos (@Basket_Infos) October 27, 2025
Rudy Gobert, impérial sous le cercle, a verrouillé la peinture avec 18 rebonds et 2 contres. Mais c’est surtout Jaden McDaniels et Naz Reid qui ont sonné la charge. L’un tranchant des deux côtés du terrain, l’autre intraitable sur la seconde unité. En face, Indiana n’a jamais trouvé le rythme. Pascal Siakam a bien tenté de rallumer la flamme avec une ligne de stat qui a approché le triple double (33 points, 8 assists, 10 rebonds), mais les Pacers ont manqué d’adresse et de constance.
Indiana sans éclat
Le début de saison ne démarre pas idéalement pour Rick Carlisle et ses hommes (0 victoires-3 défaites). Si Siakam et Mathurin gardent la main chaude (Bennedict blessé depuis le dernier match), le reste du roster a semblé inoffensif et il faut dire que les absents à l’infirmerie commencent à faire mal. Les Pacers ont tout de même tenté un retour express dans le quatrième quart-temps, réduisant l’écart à -5 après un run signé Aaron Nesmith et Tony Bradley, mais le duo Mcdaniels–Randle a calmé les ardeurs avec deux paniers consécutifs.
Les regards tournés vers Edwards
La victoire est belle, mais personne ne souriait vraiment à la sortie du vestiaire car pour le moment Ant sera réévalué dans les prochains jours. Edwards avait démarré la saison sur les chapeaux de roues avec 41 points à Portland quelques jours plus tôt. Sa forme, son agressivité, son leadership semblaient prêts à pousser Minnesota dans une autre dimension. Autant dire que cette alerte musculaire tombe mal.
Un groupe qui veut grandir
Malgré tout, cette victoire reste importante. Sans Edwards, les Wolves ont prouvé qu’ils pouvaient tenir la baraque, que la défense reste leur socle et que le collectif commence à respirer la maturité. Le duo Randle–Gobert trouve enfin ses repères, et le banc répond présent. Si la blessure d’Edwards s’avère bénigne, cette soirée pourrait marquer un tournant : celle où les Wolves ont prouvé qu’ils peuvent gagner autrement, en meute, sans leur alpha.



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