F1 – Grand Prix du Mexique : Lando Norris s’offre la victoire et relance une fin de saison sous haute tension
Le soleil s’est couché sur Mexico City, mais la température, elle, n’est pas redescendue. Lando Norris a mis le feu à l’Autódromo Hermanos Rodríguez en s’imposant ce dimanche 26 octobre, signant une victoire majuscule qui rebat complètement les cartes du championnat du monde. McLaren rugit, Red Bull vacille, et la F1 s’apprête à vivre un sprint final d’une rare intensité.
Lando Norris retakes the lead after a dominant win 🔃
It’s certainly close at the top! 👀#F1 #MexicoGP pic.twitter.com/xAm00ot5SZ
— Formula 1 (@F1) October 26, 2025
Le renversement de Mexico
Il fallait le faire. Parti en deuxième ligne, Lando Norris a géré, attaqué, résisté, et surtout dominé. Une course pleine, sans bavure, dans un week-end où McLaren a montré qu’elle n’était plus seulement un outsider, mais bien l’écurie à battre.
La victoire du Britannique a une saveur particulière : elle lui offre non seulement un septième succès cette saison, mais aussi la tête du classement pilotes, arrachée à… Oscar Piastri, son propre coéquipier. Oui, McLaren a désormais deux pilotes séparés d’un seul petit point : Norris 357, Piastri 356.
Et derrière eux, un certain Max Verstappen, triple champion du monde en titre, à 321 unités, obligé de regarder le train McLaren s’éloigner sans vraiment pouvoir s’y raccrocher.

Piastri-Norris : duel fraternel ou guerre froide ?
On le sentait venir. Depuis quelques Grands Prix, les regards dans le garage orange papaye se faisaient plus lourds, les félicitations plus mesurées, les stratégies plus discutables. Norris et Piastri jouent la carte du respect mutuel devant les caméras, mais chacun sait qu’à quatre courses de la fin, il n’y aura pas de cadeau.
Le ton monte doucement, McLaren marche sur un fil. Andrea Stella, le team principal, devra manier la diplomatie aussi bien que la stratégie. Car gérer deux pilotes qui se disputent un titre mondial, c’est comme jongler avec des grenades dégoupillées : une mauvaise décision, et tout peut exploser.
Max Verstappen, le prédateur blessé
On ne va pas l’enterrer trop vite. Max Verstappen n’a pas perdu ses réflexes de tueur. Il a simplement perdu un peu de terrain. Sa Red Bull semble à bout de souffle, son week-end mexicain a tourné au casse-tête entre température, pneus et rythme. Mais quand on connaît le Néerlandais, on sait qu’il adore ce genre de scénario : celui où tout le monde pense qu’il est hors du coup.
Trente-six points de retard, quatre courses à disputer, un monstre de compétitivité derrière le volant… Autant dire que la saison est loin d’être pliée.
Le sprint final s’annonce bouillant
Brésil, Las Vegas, Qatar, Abou Dabi. Quatre destinations, quatre styles de circuits, quatre opportunités de faire basculer l’histoire. Norris est en feu, Piastri colle à ses basques, Verstappen rôde.
Et derrière eux, la meute continue d’animer la course : Leclerc et Sainz grappillent, Russell et Hamilton jouent les trouble-fêtes, Alonso et Ricciardo tentent de sauver l’honneur.
Mais tout tourne désormais autour de ce triangle infernal : Norris, Piastri, Verstappen. Trois mentalités, trois façons d’aborder la course, trois trajectoires qui s’entrechoquent.
La F1 2025 nous offre enfin ce qu’on attendait depuis des années : une bagarre à trois pour le titre, une tension palpable.
Et si la saison s’arrêtait là, on se dirait déjà qu’on a vécu quelque chose de spécial.
Mais non : il reste encore quatre Grands Prix. Quatre chapitres. Quatre chances de tout renverser :
A travers les GP du Brésil – de Las Vegas – de Qatar – d’Abou d’abi, la F1 s’annonce palpitante. Les fans seront présents, les yeux grands ouverts devant leur écran, ou sur place !
Crédit photo : Photo par DANIEL CARDENAS / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP


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