Il y a des victoires qui en disent long sur une équipe. Celle des Sixers à Washington en fait partie. Menés de 16 points à l’entrée du dernier quart, sans Joel Embiid sur le terrain, Philly a retourné la table et s’impose 139-134 après prolongation. Un comeback aussi furieux qu’improbable, mené par un Tyrese Maxey incandescent, auteur de 39 points et 10 passes et Philadelphie reste invaincu cette saison (4 victoires-0 défaites)

Maxey, le moteur et l’âme
Quand Embiid s’est assis, la salle a cru au relâchement, mauvaise lecture. Tyrese Maxey a alors pris le contrôle total de la rencontre. Vision, vitesse, audace : il a transformé une équipe amorphe en rouleau compresseur. Ses drives ont fait exploser la défense de Washington, ses passes ont fluidifié chaque possession. Et quand il fallait conclure, il a planté les lancers qui ont scellé la victoire.
39 points.
10 assists.Another game… another spectacular performance from @TyreseMaxey!
76ers move to 4-0 and remain undefeated pic.twitter.com/7zxNvqHmXr
— NBA (@NBA) October 29, 2025
Maxey n’a pas simplement porté Philly, il a imposé son tempo, comme un vétéran sûr de lui, comme un All-Star en devenir. Ce genre de performance ne passe pas inaperçue, surtout quand elle se double d’une victoire et d’une ligne de stat aussi belle : 39 points, 10 assists.
Adem Bona et Quentin Grimes, les facteurs X inattendus
Pendant que tout le monde guettait Embiid, c’est un rookie qui a changé le cours du match pour le groupe des Sixers. Adem Bona, tout droit sorti du banc, a transformé la peinture en zone interdite. Quatre contres dans le quatrième quart, un autre en prolongation, une énergie folle et un dunk rageur à 27 secondes du terme pour donner l’avantage à Philly.
Il n’a marqué que quelques points (2 pts, 5 contres), mais son impact a été monstrueux. Défensivement, il a éteint le secteur intérieur des Wizards, frustré leurs pénétrations et redonné confiance à une équipe qui semblait vaciller. A ses côtés, Quentin Grimes à été très clutch et plutôt bon sur l’entièreté de la rencontre (23 pts, 7 rebs, 3 interceptions, 2 contres).

Washington craque au pire moment
Tout allait bien pour les Wizards jusqu’à ce fameux dernier quart. 110 points en trois périodes, une avance confortable, huit joueurs déjà à plus de dix points… puis plus rien. L’attaque s’est figée, la défense a explosé, et les minutes se sont mises à peser. Alex Sarr (31 points) a tenté de sauver la mise, Kyshawn George aussi (20 pts, 9 rebs, 7 assists), mais leurs tirs ont cessé de tomber au moment où Philadelphie montait en température.
Le symbole ? Ce dernier ballon en prolongation, intercepté par les Sixers alors que Middleton forçait une passe dans la raquette. Les mains tremblantes, le regard vide : Washington a tout simplement manqué de sang-froid.
Une équipe des Sixers qui se découvre une âme
Philly a prouvé ce soir qu’elle pouvait survivre sans Embiid. Pas sur la durée, bien sûr, mais sur l’envie, sur la cohésion, sur le caractère. Maxey joue avec une intensité qui contamine tout le groupe. L’équipe se bat, communique, se redresse. On sent un collectif qui s’affirme et un vestiaire qui croit à quelque chose.
Embiid, lui, a fait le boulot en première mi-temps (25 points en 23 minutes) avant de regarder ses coéquipiers terminer le travail. Peut-être un signe que les Sixers apprennent à vivre sans dépendre entièrement de leur MVP.
La suite ? Un vrai test
Prochain arrêt : Boston, vendredi soir, à domicile, pour le premier match du in-season tournament. L’occasion parfaite pour voir si ce collectif tient la route face à une équipe sans son leader Jayson Tatum.
En attendant, ce match restera comme une démonstration de caractère. Une victoire qui vaut plus que sa ligne de score. Philadelphie avance, confiante, invaincue, et surtout habitée par une énergie nouvelle. Maxey mène la danse (37 pts et 8 assists de moyenne), et tout le monde suit le rythme.


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