Un exploit inoubliable de Yoshinobu Yamamoto propulse les Dodgers vers la gloire
Dans une nuit de septième match de finale MLB, où les étoiles semblaient s’aligner pour les Dodgers, Yoshinobu Yamamoto a une fois de plus prouvé qu’il était un maître de son art. Après avoir lancé 96 balles la veille, il est revenu sur le monticule pour livrer une performance qui restera gravée dans les annales du baseball. Ce septième match, débuté à Tokyo et achevé triomphalement à Toronto, a vu le Japonais voler la vedette à Ohtani pour s’adjuger le titre de meilleur joueur des finales.
A ONCE-IN-A-LIFETIME PERFORMANCE 🔥
YOSHINOBU YAMAMOTO IS THE @CHEVROLET #WORLDSERIES MVP pic.twitter.com/x3Hg71kzSM
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Yoshinobu Yamamoto, l’architecte de la conquête des Dodgers
Quand la lumière est devenue la plus forte, c’est lui qui est resté calme. Le Yoshinobu Yamamoto des Los Angeles Dodgers a signé une des performances les plus marquantes d’une Série mondiale, propulsant son équipe vers un titre consécutif et inscrivant son nom dans l’éternité du baseball. 134 lancers en 24 heures, du jamais vu. Il n’en fallait pas moins pour aider les Californiens à remporter leur second titre d’affilée.
Une entrée dans l’histoire du Game 7
La scène était plantée : Toronto, 11ᵉ manche, 5-4 pour les Dodgers. Les Blue Jays poussaient encore, cherchant la faille. Et puis Yamamoto est entré. Il avait déjà lancé 96 lancers la veille lors du match 6. Il a pris les huit derniers outs. 2 2⁄3 manches sans le moindre point et, sur la 11ème reprise, les Dodgers ont conclu sur un double jeu initié par Mookie Betts (6-4-3) : clutch.
Quand le gant a frappé la seconde base, le cri est monté dans la foule. Yamamoto a ôté sa casquette, levé les yeux. Il savait ce moment. Il l’a figé.
Yoshinobu Yamamoto’s reaction once it was over 🥹 pic.twitter.com/C1CYWPFcJ8
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Le retour d’un homme vers la légende
Trois ans plus tôt, ce lanceur japonais est arrivé à Los Angeles avec un contrat retentissant de 12 ans pour 325 millions de dollars. Et voilà qu’il devient non seulement un rouage essentiel, mais le cœur battant de la conquête. Il a brillé lors du match 2 avec une partie complète, quatre coups sûrs seulement, huit retraits sur des prises.Puis il s’est affranchi des attentes, écrivant sa version du livre « lanceur qui gagne à tout prix ». Il est le premier depuis Randy Johnson en 2001 à remporter trois matchs dans une même finale.
Dans l’âpreté et le panache
Ce n’était pas un exploit tranquille. Chaque lancer avait du poids. Chaque frappe adverse pouvait tout changer. Yamamoto a traversé ces instants comme un boxeur qui sait que la fin du round peut tout faire basculer. Il n’a pas juste dominé : il a contrôlé, absorbé, conclu. Et quand les coéquipiers l’ont rejoint, quand la coupe a été levée, il n’était plus un simple lanceur. Il était une légende.
Il s’agit du deuxième titre consécutif des Dodgers. A l’image de cette saison, ils ont dominé tout du long pour s’adjuger ce nouveau World Series. Ils sont passés tout près de la défaite, tant les Blue Jays ont été bons dans cette finale haletante, des matchs historiques, en témoigne ce septième match conclu encore une fois après des manches supplémentaires.
L’héritage d’un champion
Les Dodgers ne sont plus seulement une équipe performante. Ils sont une dynastie naissante. Back-to-back champions, un exploit pas banal dans une ligue ultra-compétitive. Et Yamamoto ne sera pas seulement retenu pour ses statistiques (1.09 ERA, 15 K, deux balles laches seulement sur 17 ⅔ innées) mais pour ce qu’il incarne : le sang-froid, la préparation, la foi dans ses armes et ses lanceurs.
Plus qu’un homme-match, il devient un modèle. Le japonais qui a relié Tokyo à Los Angeles. Le rookie importé qui est devenu pilier. Le champion qui a répondu aux attentes… et les a dépassées.



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