Quand un jeune joueur sort un carton pareil, on ne peut s’empêcher de se demander : suis-je en train de voir les débuts d’une star ? Hier soir, Will Richard a répondu par un assourdissant « oui ». Lors de sa première titularisation avec les Warriors, il a touché tous ses moments, inscrit 30 points (10 sur 15 aux tirs) avec cinq tirs primés, sept rebonds et trois passes, en 35 minutes.
First career 30-point game in Will Richard’s first career start! 📽️ pic.twitter.com/bNilikHGZK
— Golden State Warriors (@warriors) November 6, 2025
Et même si l’équipe est sortie perdante 121-116 face aux Sacramento Kings, ce match marque un tournant. Parce que ce n’est pas simplement “un jeune qui score”. C’est un jeune qui s’impose, qui crée de l’espace pour lui, qui force le regard et surtout, qui exige qu’on lui donne du temps.
L’occasion rêvée de Will Richard
Il y avait de la place pour un exploit. Les Warriors étaient privés de Stephen Curry, Jimmy Butler et Draymond Green, ce qui ouvrait la porte à Richard. Et il a frappé fort. Dans un contexte tendu, face à une équipe solide, il a fait ce qu’il fallait : prendre ses tirs, défendre, faire les bons choix.
Son coach, Steve Kerr, n’a pas caché son enthousiasme : « Il a montré qu’il est un joueur NBA. Il ne panique pas. Il joue juste », a-t-il déclaré.
Le timing est clé. La saison est jeune mais la fenêtre de l’Ouest ne pardonne pas l’éternel apprentissage. Les Warriors, en reconstruction subtile, ont besoin de modèles fiables. Et Richard, pour une fois, ce n’est pas seulement un projet. Il est devenu un acteur.
Le début de saison et ce qu’il en tire
Avant cette explosion, Richard cumulait des minutes modestes, des entrées progressives. Sa moyenne de point tournait autour de 5,7 pts en ~13,7 minutes de jeu. On comprenait qu’il fallait le laisser mûrir. Mais hier soir il a prouvé que le passage à « plus » était possible.
Rookies to drop 30 PTS this season:
— VJ Edgecombe (3rd pick)
— Will Richard (56th pick) pic.twitter.com/S28W9bjWWb— WarriorsMuse (@WarriorsMuse) November 6, 2025
Ce qui ressort aussi : son efficacité. 66,7 % aux tirs, 62,5 % à trois-points dans cette sortie. Ce ne sont pas des chiffres isolés quand on connaît sa carrière universitaire. Cela traduit un joueur prêt. Le problème n’est plus « serait-il capable ? », mais « quand va-t-on le laisser jouer ? ».
Pourquoi il doit jouer plus – et maintenant
Il y a plusieurs raisons qui rendent cette titularisation pas simplement justifiée mais urgente pour les Dubs. Premièrement Will Richards apporte une énorme énergie et un danger offensif. Avec ce match, Richard a montré qu’il pouvait changer le momentum et surtout être aggressif tant en défense qu’en attaque. Puis, au bout d’un moment ,le futur des Warriors doit passer par la jeunesse. Les Curry, Green et Butler ne sont pas éternels. Introduire Richard maintenant, c’est anticiper l’après.
Il mérite la confiance. Un jeune qui accueille cette responsabilité et performe, on ne le retient pas sur le banc pour attendre « plus tard ». Le message envoyé aux adversaires : Golden State ne repose plus uniquement sur ses vétérans. Il a des armes fraîches, imprévues, capables de faire surface. Dans l’Ouest, chaque minute compte, chaque match compte. Lui offrir plus de temps‐jeu ne serait pas un geste « gentil », mais une décision stratégique.
Regarder vers l’avenir sans négliger le présent
Bien sûr, un match ne fait pas une carrière. Oui, les Warriors ont perdu. Mais ce qui compte, c’est ce qu’il a entrepris. Il a donné envie, a montré qu’on pouvait compter sur lui dans un moment plus sensible. Le jeune Will Richards s’est imposé plutôt que d’attendre.
Pour lui, le défi est double : consolider, stabiliser. Être prêt quand l’occasion reviendra, mais surtout ne plus être l’option surprise. Devenir la vraie option. Pour les Warriors, c’est un pari que l’on espère payer à long terme.
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