Steph Curry malade, et Golden State qui tousse avec lui. Pour la deuxième nuit consécutive, le meneur superstar sera absent, toujours cloué au lit par un virus plus coriace que prévu. Steve Kerr avait prévenu que son état pouvait l’éloigner un peu plus longtemps, et l’annonce est tombée ce matin : pas de Curry contre les Kings.
Steph Curry will not play tomorrow against the Nuggets in Denver. Remains out with an illness. Symptoms worsened yesterday. Jimmy Butler is questionable to return. Draymond Green is probable.
— Anthony Slater (@anthonyVslater) November 6, 2025
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De la toux, de la fièvre et un effectif qui s’amincit
Au départ, on parlait d’un simple rhume. Rien de dramatique, un petit coup de froid d’automne. Sauf que les symptômes se sont aggravés dans la nuit. Curry aurait connu une montée de fièvre et une grosse fatigue, au point que le staff médical a préféré le garder à l’écart. Rien d’alarmant à long terme, mais assez pour le priver d’un second match de suite.
Et quand on connaît l’importance du Chef dans la machine de Steve Kerr, on sait que chaque absence se ressent. Sans lui, l’attaque perd son oxygène. Son mouvement permanent, son tir qui attire les défenses à dix mètres, tout ça, c’est le système nerveux de Golden State. Sans Curry, les Warriors doivent réinventer leur souffle.
Butler incertain, Draymond presque de retour
Comme si ça ne suffisait pas, Jimmy Butler est listé comme « questionnable » en raison de douleurs au dos. Une gêne persistante depuis plusieurs jours qui le rend incertain pour ce soir. Rien de grave, mais la prudence prime dans une saison aussi longue.
Petite note positive : Draymond Green, lui, est annoncé « probable ». Une bonne nouvelle pour un vestiaire qui manque de voix et d’énergie depuis le début de la semaine. Le retour du général défensif devrait au moins redonner un peu de poigne à un groupe en quête de repères.
Un test mental pour les Warriors
Ce genre de moment, ce sont ceux qui révèlent les vraies équipes. Quand la star n’est pas là, quand les automatismes vacillent, il faut que d’autres prennent le relais. On l’a déjà vu avec Will Richard qui a explosé face à Sacramento, ou avec Brandin Podziemski qui s’affirme match après match. Ces jeunes vont devoir confirmer, encore et encore.
Steve Kerr le sait : ces matchs sans Curry sont des laboratoires à ciel ouvert. Des soirs où la hiérarchie se brouille, où les responsabilités changent de main. Et si l’équipe parvient à s’en sortir sans son maestro, elle sera forcément plus forte quand il reviendra.
La fièvre Curry, au sens propre comme au figuré
Reste que sans lui, tout est un peu moins magique. Moins de folie, moins de rythme, moins de cette étincelle qui fait basculer une salle entière. Les Warriors espèrent un retour rapide de leur meneur, sans quoi le moral pourrait commencer à flancher.
En attendant, les fans croisent les doigts. Le Chef est malade, mais Golden State doit continuer à cuisiner. Parce qu’en NBA, les saisons ne s’arrêtent jamais, et même fiévreux, Curry reste au centre de tout.

de tout.


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