Quand le chrono s’arrête à 1 :09.511 et que toute l’Autódromo José Carlos Pace retient son souffle, ce n’est pas juste un tour, c’est une déclaration. Lando Norris venait d’empocher la pole pour le grand rendez‑vous brésilien, mais ce week‑end à São Paulo ne s’est pas cantonné à ça. Entre maîtrise, pression et un adversaire direct vacillant, l’Anglais du McLaren a fait bien plus que marquer des points : il a imposé son tempo.
RACE CLASSIFICATION
A superb drive completes a perfect weekend for Lando Norris #F1 #BrazilGP pic.twitter.com/g0yMt4stbU
— Formula 1 (@F1) November 9, 2025
L’histoire commence dès la Sprint
Le samedi, tout avait déjà basculé. Norris s’élance de la pole, s’envole. Derrière lui, le jeune rookie Kimi Antonelli surprend, mais l’autre McLaren, celle de son co‑équipier et rival dans la course au titre, Oscar Piastri, connaît l’un de ses pires scénarios : sortie de piste, crash en glissade sur le mouillé, rideau.
Cette image idyllique pour Norris (et glaçante pour Piastri) sert de papier peint au tournant de ce week‑end : le sprint décide déjà du mental, des cartes, du momentum. Et Norris y met les deux pieds. Il tient. Pas parfait, loin de là (« It was tough », avouera‑t‑il) mais il survit aux pneus arrière qui délient, à l’ombre de Kimi qui presse. Il gagne avec une marge de 0,845 seconde, et un adversaire au tapis.
Le vrai coup de massue : le GP de ce dimanche aprem
Dimanche arrive. Norris est sur la première ligne. Il enclenche la machine. La course s’écrit à travers ses arrêts, ses relances, cette sérénité que peu lui accordaient encore il y a quelques mois : il maîtrise. Pendant ce temps, Piastri tente de se ressaisir mais la pénalité arrivant après son changement de pneumatiques, le mal est déjà fait. Il termine cinquième, sous la menace de Russell et Verstappen dans son dos.
Il ne s’agit pas seulement de remporter une course : Norris se replace au sommet. Le titre, parlons‑en. Dans cette bataille interne à McLaren, le moment était propice. Piastri titube. Norris emballe. Le leader profite. Résultat : un avantage qui grossit, neuf points d’avance après le sprint selon les sources.
Pourquoi ce week‑end marque un tournant
C’est simple : on passe d’un match à armes égales à une forme d’élan tangible. Norris n’a plus l’allure du suiveur, il se comporte en celui qu’il faudra battre. Ses interventions en piste, son calme face à l’averse, ses pneus qui glissent mais ne lâchent pas, tout ça compile une dynamique. Piastri, lui, doit digérer. Son chef d’équipe le rappelle : « Il faut parfois accepter que les derniers pourcentages fassent la différence. »
Et puis, il y a ce cadre brésilien qui amplifie tout. São Paulo, ses virages serrés, ses dénivelés, ses imprévus météo… un décor où on ne pardonne rien. Dans ce théâtre, Norris a joué le rôle principal. Il n’a pas attendu que le scénario lui sourisse : il l’a écrit.
Et maintenant ?
Le championnat ne fait que débuter son final. Il reste des Grands Prix, des sprints, des retournements possibles. Mais pour la première fois cette saison, on a l’impression que Norris ne peut plus être simplement talonné : il impose. À Piastri de réagir. À McLaren de canaliser. À ses adversaires de faire mieux.
Le message est clair : c’est lui, pour l’instant, qui tient la plume. Et à São Paulo, il a écrit un chapitre puissant. Le prochain acte s’annonce brûlant ! Las Vegas. Dans 2 semaines. Après ce rendez vous aux Etats Unis, il ne restera que 2 rendez vous pour la F1 en cette année 2025.
La fin de saison s’annonce palpitante ! Entre les 3 monstres que sont Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri, le championnat de F1 sera serré au point de devenir potentiellement historique !

Crédit photo : Photo par NELSON ALMEIDA / AFP


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