Le rendez vous de ce dimanche soir en NBA, dispoible sur la plateforme Prime Vidéo opposait les Milwaukee Bucks aux Houston Rockets. Résultat : une victoire pleine d’âme pour les Houston Rockets face les Milwaukee Bucks.
Le parquet du Fiserv Forum a tremblé. Les Houston Rockets sont venus, ont combattu et ont vaincu. 122-115 face aux Bucks, une rremontada sympathique à regarder, un scénario à la Hollywood, propulsé par un homme devenu légende : Kevin Durant.
Le décor était posé… et tout allait mal
Dès l’entame du match, Houston semblait marcher sur des œufs. Milwaukee imposait son rythme : tirs ouverts, transition fluide, l’adresse qui fait mal. À la mi-temps, les Rockets couraient après le score : 61-50 pour les Bucks. Le tableau d’affichage ne mentait pas. Après avoir enchainé les paniers durant le début du premier quart temps Kevin Durant est resté discret lors du second, faisant tanguait l’équipe avec des pertes de balle qui s’accumulaient. Et pourtant, on sentait déjà un frémissement dans l’air.
Le réveil du géant
Parce que c’est ça le talent quand il se met en route : Kevin Durant a décidé de ne pas laisser cette partie filer. Il termine avec 31 points et 7 passes-décisives, passant totalement à l’action dans les dernières minutes.
Alors qu’il restait moins de 4 minutes, Houston creusait un trou dans l’ambiance : 22-7 run, une série qui change tout. Durant offre une passe lumineuse à Alperen Şengün pour un dunk qui relance tout. Puis encore une passe pour un 3-points de Jabari Smith Jr.. Et enfin, quand les Bucks chancelaient sur la ligne (notamment Giannis Antetokounmpo qui manque quatre lancers dans les 90 dernières secondes), c’était plié.
L’effort collectif qui fait la différence
Si Durant était chef d’orchestre, ce violon ne résonne pas seul. Şengün compile 23 points, 11 rebonds et 7 passes : un pied-de-nez à ceux qui le jugeaient encore « jeune ». En sortie de banc, Reed Sheppard s’enflamme : 16 points, quatre tirs à trois-points, le catalyseur dans ce quatrième quart.
Et puis Amen Thompson (14 pts, 8 rebonds, 5 assist) apporte l’énergie. L’ensemble finit par écorner l’image de machine bien huilée des Bucks, qui pourtant avaient toutes les cartes en main.
Never. Backed. Down. pic.twitter.com/qO4Nc5pe8H
— Houston Rockets (@HoustonRockets) November 10, 2025
Milwaukee flirte avec le chaos
Oui, Giannis marque 37 points, oui la stat brille. Mais le bonhomme n’arrive pas à verrouiller la fin. Les Bucks avaient le tempo, le contrôle. Et tout s’est renversé. Leurs turnovers, leur incapacité à tuer le match, tout ça joue. On voit parfois un géant perdre l’équilibre.
Et même si la feuille de stats est solide du côté de Milwaukee, sur le terrain l’éclair passe et ils ne l’interceptent pas.
L’angle clair : Houston se rêve en outsider dominé, mais choisi d’écrire sa légende
Parce qu’on ne résume pas cette victoire à un simple chiffre. On parle d’une équipe que plusieurs voyaient en second rôle face à un favori. On parle d’un vestiaire qui a compris que le talent brut ne suffit pas, qu’il fallait y aller, corps et âme. On parle d’un homme, Durant, qui a accepté ce rôle de moteur sans pour autant piétiner ses coéquipiers.
Et on parle des Bucks, d’un favori qui vacille, d’un géant blessé par sa propre mécanique trop huilée.
Et maintenant ?
Pour les Rockets c’est une victoire qui fait plaisir, un signal envoyé à toute la ligue : « On est toujours là ». Pour Milwaukee c’est une déception. On peut avoir la puissance, l’énergie, et quand même laisser filer un match. Le morceau qu’on n’aime pas écouter.
Et pour nous, spectateurs, ce soir nous avons eu droit à un film de basket avec suspense, renversement, et grand acteur principal. Merci Kevin !
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