Après des saisons de galères, Cunningham et les siens semblent avoir trouvé la bonne piste. Celle des Pistons à Philadelphie entre dans cette catégorie. Pas parce qu’elle fut spectaculaire, mais parce qu’elle symbolise un tournant. Celui d’une équipe jeune, talentueuse, et désormais sûre d’elle. Menés par un Cade Cunningham impérial dans le money time, Detroit est allé chercher un sixième succès de rang (111-108) face à des Sixers privés de Joel Embiid mais poussés par un Tyrese Maxey incandescent.

Un finish en patron de Cunningham
Quand le match s’est tendu, Cade Cunningham a pris les clés. Le chrono s’égrainait, les Sixers avaient repris un point d’avance sur un 3-points de Maxey, la salle grondait… et le meneur de Detroit a calmé tout le monde.
D’abord un drive tout en contrôle, terminé par un dunk sur la tête d’Andre Drummond, faute et lancer bonus à la clé. Puis, quelques minutes plus tard, le tir de la gagne : un fadeaway à mi-distance, juste devant la ligne des lancers, à 16 secondes du buzzer. Silencieux, précis, chirurgical.
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Cunningham finit la soirée avec 26 points, 6 passes et une impression tenace : celle d’un joueur qui comprend désormais comment gagner. « Je ne me presse plus. Le jeu vient à moi », expliquait-il, le sourire tranquille. Et c’est peut-être ça le plus effrayant pour les défenses de l’Est.
Duren, la bête intérieure
Mais si Detroit tient son rang, c’est aussi grâce à la montée en puissance de Jalen Duren. Le pivot de 21 ans a livré une performance majuscule : 21 points, 16 rebonds, de la présence sur chaque écran et une énergie contagieuse. Son duel face à Drummond a viré à la démonstration d’activité.
Duren n’est plus seulement un projet brut, il est devenu le poumon de cette équipe. Et quand il joue avec cette intensité, tout s’aligne autour.
Les Sixers sans Embiid, mais pas sans cœur
Privé de Joel Embiid pour le second match d’un back-to-back, Philadelphie s’est reposé sur Tyrese Maxey. Et le jeune arrière a encore brillé : 33 points, des drives à répétition et une salle entière qui lui scandait « M-V-P ». Il a tout tenté, tout donné, sans jamais tricher.
Mais à force de tout porter, la fatigue s’est sentie sur la fin. Son ultime tentative à trois points a ricoché sur l’arceau, scellant la victoire de Detroit.
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Drummond, titularisé à la place d’Embiid, a tenu son rang (17 points, 12 rebonds). Mais sans la présence du MVP 2023, les Sixers ont manqué de poids offensif et surtout de dissuasion dans la peinture.
Detroit avance, confiant et ambitieux
Ce succès n’est pas juste une ligne de plus dans la colonne des victoires. C’est un symbole. Les Pistons sont désormais leaders de la Conférence Est, portés par une défense agressive, un collectif en pleine confiance et un Cade Cunningham qui assume pleinement son rôle de franchise player.
L’équipe n’a plus grand-chose à voir avec celle qui peinait encore à exister il y a un an. Il y a du liant, de la dureté, une envie de jouer ensemble. Les sourires sur le banc, les tapes dans les mains, tout respire la cohésion.
Un parfum de renouveau à Detroit
Prochain rendez-vous dès ce lundi contre Washington. Un back-to-back à la maison, parfait pour continuer sur cette lancée.
Et si, finalement, les Pistons étaient en train d’écrire quelque chose de sérieux ? Ce n’est plus une série de victoires par hasard. C’est une équipe qui a trouvé sa voie.



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