Le coup de tonnerre : Wembanyama à l’infirmerie
Victor Wembanyama, l’Alien des Spurs, connaît un nouveau contretemps de taille. Une IRM a révélé qu’il souffre d’une élongation du mollet gauche, et les dirigeants de San Antonio tablent sur une absence de 2 à 3 semaines.
Ce n’est pas un simple souci : c’est un coup de frein brutal porté à un début de saison flamboyant. Wembanyama, jusqu’ici virevoltant sur les parquets, trottine désormais dans les vestiaires. Les Spurs, eux, perdent leur tour de contrôle, celui qui donnait autant de frissons en défense qu’en attaque.
San Antonio Spurs star Victor Wembanyama has a left calf strain and is expected to be sidelined for a few weeks, sources tell ESPN. pic.twitter.com/bqxDL9y6up
— Shams Charania (@ShamsCharania) November 17, 2025
Quand l’Alien vacille
Depuis ses débuts, Wembanyama fascine. À 7’3, il déplace les lignes, étend son bras et interpelle l’imaginaire : un géant-poète, un cauchemar pour les adversaires. Et cette saison, il s’était lâché : 26,2 points, 12,9 rebonds, 4 passes et 3,6 contres par match.
Mais les mollets, ce n’est pas un détail à prendre à la légère dans la NBA. L’an passé, il avait déjà été freiné par une thrombose veineuse à l’épaule droite, un épisode grave qui l’a contraint à une longue convalescence.
Cette fois, le scénario est moins dramatique, mais les précautions sont maximales : les Spurs ne veulent pas réécrire l’histoire d’un retour prématuré.
Une stratégie prudente dans l’antre texane
« On ne veut pas pousser », a martelé l’entraîneur Mitch Johnson, conscient que les blessures de mollet, dans cette ligue, peuvent vite se muer en casse-tête sérieux. L’IRM ne laisse pas de place au doute : c’est une blessure de mollet bien réelle, pas un simple tiraillement ignoré.
La feuille de route est fixée : 2 à 3 semaines minimum, puis une réévaluation.
Le message est clair : mieux vaut perdre quelques matchs maintenant que risquer un mal plus profond plus tard. Pour Wembanyama, c’est un rappel qu’il n’est pas invincible, que même les titans peuvent s’ankylose.
L’enjeu collectif & individuel
Pour les Spurs, cette pause forcée tombe mal. L’équipe tournait bien, avec un début de saison prometteur (9 victoires, 4 défaites).
Privés de leur pilier, ils devront s’adapter : rotations, intensité, défense… tout change quand le géant ne surplombe plus le terrain.
Et pour Victor ? C’est un défi mental autant que physique. Après la thrombose qui avait marqué sa carrière, il avait prôné un retour raisonné : « Je ne suis ni en retard, ni en avance. On prend notre temps. »
Il l’avait dit, il le fait. Le plan de rééducation est en marche, avec la volonté de revenir fort, propre, sans précipitation.
Un rappel brutal : la fragilité des géants
Les blessures musculaires au mollet ne sont pas anecdotiques. Dans la ligue, on en parle de plus en plus : ces pépins peuvent mener à des récidives, voire des complications plus graves si mal gérés. Les Spurs en sont conscients : ce n’est pas juste une pause, c’est un pari sur l’avenir de leur prodige.
Pour Wembanyama, ce contretemps est un test. Pas seulement de sa résilience physique, mais de sa maturité. Jusqu’ici, il s’était fait le champion de la patience, conscient que son corps de géant est aussi sa plus grande force… et sa plus grande faiblesse.
Vers un retour maîtrisé
Alors oui, l’absence va peser. Oui, les Spurs vont sentir ce vide. Mais la stratégie est celle d’un ajustement intelligent, pas d’un sauvetage désespéré. Si Wembanyama revient dans 2 à 3 semaines, reposé, solide, alors cette blessure aura été une pause constructive plutôt qu’un frein.
Le plan est en place. Les médecins, le staff, le joueur : tous marchent dans la même direction. Il s’agit moins de guérir vite que de guérir bien. Et pour un phénomène comme lui, chaque étape compte.

Crédit photo : Photo par RONALD CORTES / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP


Laisser un commentaire