NBA : Les Raptors 2ème à l’EST !

Personne ne les attendait, et pourtant, les Raptors sont 2ème à l’EST !

Quand on évoquait le début de saison des Raptors de Toronto, on parlait plus de reconstruction que de réelle ambition : une équipe jeune, un président (Masai Ujiri) déterminé à reconstruire, des joueurs prometteurs mais peu de certitudes. Résultat ? Largement sous-estimés. Et c’est peut-être ça, l’une des plus grandes forces de ce groupe.

Un 8-5 qui fait sourire dans le Nord

Trois victoires de suite, un bilan de 8 victoires pour 5 défaites en début de saison : Toronto n’a pas juste surpris, il met les mains dans le cambouis avec style. C’est leur meilleur départ depuis plusieurs années.
Qui l’aurait parié ? Pas les analystes, pas les bookmakers, pas vraiment le grand public. Pourtant, ils sont là — et ils dérangent déjà.

Scottie Barnes, le jeune ailier aux ailes larges, ne se contente plus d’être un phénomène à potentiel : il assume le leadership. Brandon Ingram, arrivé cet été, apporte sa maturité et son scoring. Immanuel Quickley imprime du rythme et distribue. Cette alchimie, posée sur une défense de plus en plus solide, commence à ressembler à quelque chose de sérieux.

La défense : une métamorphose en marche

Selon la preview de la saison sur le site de la NBA, les Raptors ont connu la plus forte amélioration en « défensive rating » après le All-Star break l’an dernier. Ce n’est pas un détail : passer de « franchise en transition » à « équipe qui n’a pas peur de serrer le jeu » peut tout changer, surtout dans l’Est.

La profondeur de rotation, mise en avant dès la dernière campagne (dix joueurs jouant plus de 17 minutes sur 50 matchs !), commence à payer. L’intensité, la lucidité collective, le sens du sacrifice, on voit poindre une véritable identité.

The Raptors have won 5 straight games and are 9-1 over the last ten games —

TOR is rolling. 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/1E4kbEIjnM

— Hoop Central (@TheHoopCentral) November 20, 2025

On ne parle pas de playoffs… mais l’ombre se profile

Non, personne ne parie encore sérieusement sur les Raptors comme prétendants aux Finales. Mais l’horizon des playoffs, lui, commence à clignoter. Masai Ujiri n’a jamais caché son ambition : construire intelligemment, sans forcer. L’arrivée d’Ingram, le maintien de Barnes, la stabilité autour de Poeltl… tout cela montre qu’il ne s’agit pas seulement de tanking, mais d’un véritable projet de croissance.

Et si certains pointent encore les faiblesses, un banc jeune, des incertitudes à certains postes —, d’autres commencent à murmurer que cet effectif n’est pas seulement là pour apprendre, mais pour faire du bruit.

Pourquoi ce début de saison « inattendu » est plus qu’un feu de paille

La cohésion : ces Raptors ne sont pas une collection de talents, mais une équipe.

L’expérience gagnée : le futur ne se joue pas uniquement lors des présaisons, et les jeunes montent en température.

La marge de progression : si la défense continue sur cette lancée et que l’attaque suit, il y a du potentiel.

La surprise comme arme stratégique : sous-estimés par beaucoup, ils peuvent en tirer avantage.

Conclusion : halte aux récits de reconstruction timide

Oui, les Raptors étaient des outsiders aux yeux du grand public cette saison : pas de superstars évidentes, peu d’investissements retentissants, une trajectoire supposée lente. Et pourtant, ils ne sont pas là pour perdre du temps. Leur 8-5 initial n’est pas une anomalie : c’est un signal. Pas seulement qu’ils peuvent gagner, mais qu’ils pourraient, un jour, pousser très loin.

C’est le charme de cette équipe : on ne les attendait pas, mais ils pourraient bien redéfinir ce que signifie être « surprise » en NBA. Et ça, c’est juste délicieux à observer.

Crédit photo : Photo par EMILEE CHINN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP