Champion en titre, le Thunder d’Oklahoma City n’a aucune intention de bouleverser son noyau dur. Comme le souligne Luke Adams, l’équipe semble déterminée à maintenir son trio de stars tout en conservant une gestion salariale étonnamment souple pour les années à venir.
Une masse salariale maîtrisée malgré trois contrats max
Dès la saison prochaine, Oklahoma City comptera trois joueurs sous contrat maximum. Un élément clé, toutefois : l’un d’eux occupera la tranche inférieure du “max”, celle à 25 % du salary cap, un détail qui donne un peu d’air au front office. De plus, la nouvelle extension super-max de la star majeure du Thunder n’entrera en vigueur qu’en 2027-2028, retardant l’impact financier le plus lourd.
Pour Smith, qui analyse la situation, cette gestion intelligente permet au Thunder de rester compétitif sans se retrouver étranglé par les chiffres.
Des contrats de rôle optimisés pour maintenir la flexibilité
Autour des stars, la direction a misé sur des contrats dégressifs et des deals courts, offrant une marge de manœuvre bienvenue. Certains joueurs verront probablement leurs options d’équipe refusées en 2026-2027, non pas en raison de performances insuffisantes, mais parce que le Thunder cherchera des accords plus adaptés au marché et à sa dynamique de groupe.
Si un jour l’équipe devait laisser partir un joueur clé comme Isaiah Hartenstein ou Luguentz Dort pour des raisons financières, la perte serait réelle. Mais le front office s’y prépare : le Thunder regorge de jeunes prometteurs prêts à assumer davantage si nécessaire. C’est une constante à Oklahoma City : l’intégration continue de prospects capables de contribuer rapidement.
Une draft 2026 qui s’annonce cruciale
Oklahoma City pourrait disposer de jusqu’à quatre choix de premier tour en 2026. Un trésor de guerre. Certains picks provenant des Clippers ou des Sixers pourraient s’avérer particulièrement précieux si les protections tombent au bon moment.
Le front office surveille également la situation du Jazz, dont le pick protégé top-8 est l’un des enjeux majeurs de la prochaine draft. Et quoi qu’il arrive, le Thunder devrait aussi récupérer un choix de premier tour des Rockets. Une opportunité supplémentaire d’injecter du talent à faible coût.
Williams, un joueur indispensable malgré ses difficultés au tir
Si son adresse lui joue des tours en ce début de saison 34,5 % au tir, 30,7 % de loin le pivot du Thunder reste l’un des hommes de confiance de Mark Daigneault. Après la victoire face à Portland, le coach n’a pas manqué de saluer son engagement.
« C’est un joueur totalement dévoué à l’équipe. Il pose des écrans, communique, prend des charges, sécurise le rebond défensif… Il fait tout ce que personne ne veut faire, et il le fait avec enthousiasme. »
Des mots qui montrent à quel point son importance dépasse ses statistiques.
Sorber, déjà intégré malgré sa saison blanche
Choisi en 15e position lors de la dernière draft, Sorber ne jouera pas cette saison en raison d’une blessure. Pourtant, selon Martinez, il est déjà perçu comme un membre à part entière du groupe. Son attitude, sa présence au quotidien et son envie d’apprendre ont rapidement conquis le vestiaire.
Un cadre de l’équipe confie :
« Il apporte une énergie incroyable. Toujours souriant, toujours positif. Il parle à tout le monde. On sent qu’il veut vraiment progresser et faire partie du projet. »
Un signe encourageant pour un Thunder qui a toujours misé sur la culture d’équipe autant que sur le talent brut.
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