La Xfinity mobile arena était en feu hier soir pour le retour d’Embiid face aux Hawks avant que Jalen Johnson vienne éteindre complétement l’ambiance. Une fin de match en feu, du scroring à ne plus savoir quoi en faire et des performances individuelles plus incroyables les unes que les autre, tout est réuni pour un match NBA de folie. Le résultat final en témoigne : 142-134 pour les Hawks en double prolongation face à une équipe de Philadelphie qui n’a pas su tenir le cap en fin de match pour combler le retour du Process après avoir manqué 9 matchs d’affilés.
CAREER NIGHT FOR JALEN JOHNSON!
🔥 41 PTS (career-high)
🔥 14 REB
🔥 7 AST
🔥 4 3PMHe leads the Hawks to the double OT victory. pic.twitter.com/RsHFwoQdAs
— NBA (@NBA) December 1, 2025
Maxey en feu, Embiid en reprise… mais Atlanta refuse le scénario
Le premier acte ressemble à une histoire qu’on connaît. Embiid retrouve ses sensations, doucement, sans forcer, 18 points en gestion. À ses côtés, Tyrese Maxey carbure comme s’il avait avalé une batterie au lithium. Le meneur finit à 44 points, avec des tirs qui sentent la bravoure à plein nez, notamment celui qui arrache la première prolongation. Philly pense tenir son héros. Le public y croit. Les Hawks, eux, restent dans le rétro, accrochés par Nickeil Alexander-Walker et son sang-froid glacial.
Tyrese Maxey SHOWED OUT despite the double OT loss.
🏀 44 PTS
🏀 7 REB
🏀 9 ASTHe has the 2nd-most 40-PT games of any NBA player this season (Luka Dončić, 5) pic.twitter.com/Chah1iD5t0
— NBA (@NBA) December 1, 2025
La soirée tourne pourtant sur quelques détails. Deux lancers ratés par Maxey, 88 % habituel, exactement au pire moment. Un coup de sifflet à 1.1 seconde de la fin du premier overtime. Alexander-Walker qui convertit les deux comme si la pression n’existait pas. Et d’un coup, tout est relancé. Deuxième prolongation. Nouveau terrain mental. Nouveau match, presque.
Jalen Johnson et Alexander Walker appuie sur l’interrupteur
C’est là que Johnson entre dans une autre dimension. Jusqu’ici, il avait été brillant, 41 points et 14 rebonds au final, mais les grandes soirées forgent les grands joueurs dans les moments où la lumière clignote. Match à égalité. Défenses rivées sur lui. Distance NBA, fatigue dans les jambes. Rien n’y fait. Il déclenche une première fois, ficelle. Sur l’attaque suivante, rebelote. Deux coups de poignard secs, nets, silencieux. Le genre de tirs qui ne font pas que marquer des points : ils cassent une ambiance. A ses côtés Walker fait un match dingue et finit à 34 points, 8 rebonds et 7 passes décisives avec un clutch time superbement géré.
Philly ne s’en relèvera pas. Embiid manque de jus. Paul George (16 points) reste discret. Grimes essaie d’exister (28 unités), mais le vent a tourné, définitivement.
Atlanta, le hold-up intelligent
Les Hawks n’ont pas joué la plus belle partition possible, mais ils ont signé la plus maligne : rester à portée, étouffer les temps forts adverses, puis laisser leur joueur du moment sabrer la soirée. Quatrième victoire en cinq matchs, un groupe qui semble se trouver une identité, et un Johnson qui commence à ressembler à bien plus qu’un simple jeune joueur prometteur.
À Philadelphie, ce match devait être une célébration. Il s’est transformé en rappel brutal : même avec Embiid, même avec Maxey incandescent, la marge d’erreur reste minuscule dans une NBA qui ne pardonne rien. Philly à désormais un bilan de 10 victoires pour 9 défaites, bilan acceptable mais plutôt décevant comparé au superbe début de saison proposé. Les absences de Paul George et Embiid ainsi que leurs réintégrations n’ont pas aidé, certes, mais ont attends désormais plus de ce groupe quand on voit de quoi il est réellement capable.
Crédit : Photo par EMILEE CHINN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP



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