Le basket a parfois le chic pour offrir des histoires qui sonnent comme des évidences tardives. Golden State a officialisé la signature de Seth Curry pour le reste de la saison, et quelque part dans la baie, l’univers a cligné de l’œil. Après onze ans à tourner autour du même soleil sans jamais vraiment se croiser, les frères Curry vont enfin partager un vestiaire NBA pour de bon. Pas un camp d’entraînement, pas un aller simple en G League. Une vraie saison, un vrai maillot, une vraie histoire.
OFFICIAL: No. 31 of the Golden State Warriors
Seth Curry 🤝 pic.twitter.com/lrjpKNQY1h
— Golden State Warriors (@warriors) December 1, 2025
Une arrivée qui tombe juste
Seth débarque avec son CV propre, celui d’un vétéran qui a voyagé, appris, peaufiné, et qui sort d’une saison à 45.6% de réussite longue distance. Le genre de sniper que tu poses dans un coin et qui transforme une soirée molle en feu d’artifice. Golden State en avait besoin. Le système Kerr respire mieux avec de la précision. Et Seth, lui, ne fait pas que respirer dans ce système, il y vit.
Depuis le camp d’entraînement, le staff a vu la même chose que partout ailleurs dans sa carrière. Un joueur qui s’adapte, qui comprend, qui ne force rien et qui rend les autres meilleurs simplement parce qu’il occupe une défense. Pas la star, pas la lumière, juste un métronome fiable. Il n’est certes pas grand, athlétique et un défenseur de renom mais il apporte beaucoup de spacing. Une seule idée en tête, celle d’un butler qui drive avant de décaler pour un Seth au corner et puis filoche…
Une fraternité qu’on attendait tous
La nouveauté, c’est le contexte. Seth Curry rejoint le clan à un moment où Stephen, encore convalescent d’une contusion au quadriceps, regarde la salle autrement. Le leader du vestiaire n’a pas encore pu partager la moindre minute avec son frère. Mais quand ce sera le cas, l’histoire se racontera toute seule. Deux silhouettes identiques dans le détail, deux relâchés parfaits, la même gestuelle que les fans connaissent par cœur mais en version miroir.
Les Curry ne seront pas les premiers frangins de la ligue à jouer ensemble cette saison. Les Antetokounmpo l’ont fait, les Wagner aussi. Mais dans l’imaginaire NBA, aucun duo de frangins ne pèse les mêmes symboles. Le nom Curry, c’est une dynastie à lui tout seul. Et voir cette dynastie aligner deux tireurs d’élite sur un parquet, ça ressemble à un moment attendu depuis trop longtemps.
Le timing, l’histoire, la suite
Golden State a besoin de souffle, de précision (vraiment beaucoup de précision) et d’expérience. Seth apporte les trois. Et quand Stephen reviendra, quand les deux commenceront à s’alimenter, se répondre, se réchauffer, la saison californienne pourrait prendre une tout autre trajectoire. Pas besoin de surjouer la symbolique. Ce simple fait change déjà l’atmosphère.
On ne sait pas encore quand la première passe entre frères aura lieu. On sait juste qu’elle est en route. Et quelque part, tout le monde avait envie que cette image existe un jour. Maintenant, c’est officiel. Les Curry vont enfin écrire le même chapitre, sur les mêmes lignes, dans la même franchise.
Le basket adore les retards à l’allumage qui finissent en évidence. Celui-ci pourrait devenir un classique, ou un flop, pour le moment il faut analyser !



Laisser un commentaire