Washington rallume le panneau lumineux des mauvaises nouvelles
Bilal Coulibaly sera absent plusieurs semaines. Encore. Et dans la capitale, les fans n’ont même plus la force de soupirer. Ça sonne comme un refrain trop connu, une mélodie grésillante qui revient hanter une équipe déjà à la dérive.
Le jeune Français, promesse athlétique sortie de Montreuil, devait être l’un des rares rayons de soleil dans une saison grise comme un ciel de janvier sur le Potomac. Sauf que son corps, lui, continue d’appuyer sur pause quand tout le monde voudrait accélérer.
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💢🤕 Encore un coup dur pour Bilal Coulibaly !
❌ OUT plusieurs semaines… pic.twitter.com/IbtItgoAJD— NBAextra (@NBAextra) December 5, 2025
Un talent qui cherche son rythme, un corps qui tire le frein
Coulibaly, on l’a vu grandir presque en direct. À chaque transition, chaque envolée, chaque block improbable, il donnait l’impression d’écrire la bande-annonce d’un avenir XXL. Washington ne gagnait pas, mais Washington avait Bilal. Et ça changeait tout.
Le problème, c’est que ces éclairs ne durent jamais assez longtemps. Un coup la cheville, un coup le poignet, un coup ce foutu calendrier NBA qui ne pardonne rien à un gamin qui vient à peine d’apprendre à respirer dans ces rythmes démentiels.
On parle aujourd’hui de plusieurs semaines d’absence. À ce stade, les Wizards n’ont plus un effectif, ils ont un puzzle dont la pièce la plus excitante continue de glisser par terre.
Pour Washington, un coup de massue de plus
Soyons honnêtes. Les Wizards ne jouent plus grand-chose depuis des mois et personne ne se raconte d’histoires. Mais voir Coulibaly repartir à l’infirmerie, c’est autre chose qu’un simple contretemps sportif.
C’est l’unique projet cohérent du club qui se retrouve sur pause. C’est la progression d’un prospect précieux qui se dilue. C’est un joueur qui a faim, vraiment faim, mais qui n’arrive pas à rester assez longtemps sur le parquet pour rassasier tout le monde.
Et dans un vestiaire où les défaites s’empilent, où les rôles se floutent, où l’identité sportive semble encore au stade du brouillon, l’absence de Coulibaly enlève un fil conducteur essentiel.
Le temps va devenir son adversaire
La bonne nouvelle, c’est que Bilal n’a que 20 ans. Le temps, normalement, est de son côté. La mauvaise, c’est qu’en NBA, le temps se montre rarement patient. Les saisons passent vite, les attentes s’accumulent, les étiquettes se collent avant même d’avoir été méritées.
Washington ne peut pas se permettre que Coulibaly reste un joueur qu’on regarde avec des si. S’il se développe physiquement. S’il enchaîne les minutes. S’il trouve le bon timing.
Le talent, lui, ne fait aucun doute. L’envie non plus. Mais la NBA n’est pas un laboratoire protégé. Elle n’attend personne. Et les Wizards, qui touchent du doigt la reconstruction depuis trop longtemps, ont besoin d’un Bilal présent, productif, connecté au jeu, pas d’un joueur qu’on suit via les bulletins médicaux.
La vraie question
Quand reviendra-t-il prêt, solide, installé dans un rythme stable. Pas juste disponible, mais vraiment là.
Parce que c’est ça, le vrai enjeu derrière ces semaines manquées.
Washington n’a pas besoin d’un retour express, d’un forcing qui finirait en rechute.
Washington a besoin du Bilal Coulibaly version durable. Celui qu’on a entrevu dans ses meilleures soirées. Celui qui semblait dessiner les contours d’un futur two way player de haut niveau.
Pour l’instant, ce futur reste sur le banc, en hoodie, la frustration dans les yeux. Encore quelques semaines. Encore de la patience. Encore un épisode que personne n’avait envie de revoir.
Le talent est bien là ; aucun doute dessus mais il faut juste, et surtout, ENFIN, que le corps suive. Sinon, l’heure de se poser les bonnes questions viendra…



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