- 1 Les 5 pays qui peuvent créer la surprise à la CAN 2025
- 2 Maroc – Le favori « naturel » … mais encore en quête de CAN
- 3 Sénégal – La constance d’un champion en quête de rachat
- 4 Côte d’Ivoire – Le champion en titre qui peut encore surprendre
- 5 Nigeria – Le talent brut qui cherche enfin la continuité
- 6 Égypte – Le poids de l’histoire et l’arme Salah
- 7 Et les vrais « outsiders » : Algérie, Mali, Afrique du Sud, RD Congo…
Les 5 pays qui peuvent créer la surprise à la CAN 2025 
La Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se jouera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, s’annonce comme l’une des éditions les plus ouvertes de ces dernières années. Entre un calendrier inédit en plein période de fêtes, des joueurs libérés par leurs clubs à peine une semaine avant le coup d’envoi et un plateau de 24 sélections très dense, tout semble réuni pour une compétition pleine de rebondissements.
Dans ce contexte, impossible de ne pas penser aussi à la dimension des paris sportifs : beaucoup de fans vont chercher à parier sur la CAN 2025 tout en essayant d’anticiper la prochaine grande surprise d’un tournoi qui, en Côte d’Ivoire en 2023, a déjà consacré un scénario totalement fou avec le sacre des Éléphants après un changement de sélectionneur en cours de route.
La question clé est donc simple : qui peut créer la surprise à la CAN 2025 ? Si le Maroc, pays hôte, et le Sénégal apparaissent comme les deux grandes références du moment au classement FIFA africain, d’autres locomotives comme le Nigeria, la Côte d’Ivoire ou l’Égypte disposent aussi de l’arsenal pour aller chercher le trophée. Voici un tour d’horizon des cinq sélections qui, aujourd’hui, semblent les mieux armées pour soulever la coupe… et, potentiellement, bousculer la hiérarchie.
Maroc – Le favori « naturel » … mais encore en quête de CAN
Le Maroc arrive en patron : meilleure nation africaine au classement FIFA, demi-finaliste historique de la Coupe du monde 2022 et hôte d’un tournoi qu’il rêve de gagner pour la première fois depuis 1976. Jouer à domicile, dans des stades modernes de Rabat, Casablanca, Tanger ou Marrakech, offre un avantage énorme : climat maîtrisé, déplacements réduits et marées de supporters.
Sur le plan de l’effectif, les Lions de l’Atlas disposent d’une profondeur rare, avec une base européenne de très haut niveau (défense solide, milieu technique, ailiers créatifs). Si le Maroc assume son statut, un titre ne serait pas une surprise… mais l’échec, lui, en serait une énorme. La pression populaire et médiatique pourrait justement ouvrir la porte à un scénario inattendu.
Sénégal – La constance d’un champion en quête de rachat
Champion d’Afrique en 2021 et longtemps numéro un du continent, le Sénégal reste une machine très régulière en compétitions officielles. La génération portée par des cadres expérimentés et une base défensive solide sait gérer les tournois à élimination directe.
Le point fort reste l’équilibre : un gardien fiable, une charnière athlétique, un milieu puissant et des attaquants capables de décider un match à eux seuls. Le revers de la médaille, c’est une pression énorme après la déception de l’édition 2023, où les Lions de la Teranga ont dû céder leur trône plus tôt que prévu. Une victoire au Maroc ne serait pas un « miracle », mais vu la densité du plateau, ce serait déjà une forme de revanche-surprise après les critiques subies.
Côte d’Ivoire – Le champion en titre qui peut encore surprendre
Sur le papier, dire que la Côte d’Ivoire peut « surprendre » semble paradoxal : les Éléphants sont les champions en titre, auteurs d’un sacre totalement dingue à domicile en 2023, après être passés tout près de l’élimination en phase de groupes et avoir limogé leur sélectionneur en plein tournoi.
Justement, c’est ce scénario improbable qui entretient l’idée d’une équipe capable de tout, dans un sens comme dans l’autre. Le réservoir offensif reste impressionnant, la nouvelle génération a pris confiance et la culture de la remontada est bien ancrée. Si la Côte d’Ivoire parvient à enchaîner un deuxième titre d’affilée, ce serait une forme de confirmation… mais aussi une surprise statistique énorme dans un continent où il est très rare de conserver la couronne.
Nigeria – Le talent brut qui cherche enfin la continuité
Le Nigeria, finaliste malheureux de la dernière CAN, a montré qu’il pouvait redevenir une superpuissance continentale. Les Super Eagles disposent probablement de l’un des meilleurs secteurs offensifs d’Afrique, avec des buteurs et ailiers évoluant dans les plus grands championnats européens.
Le souci, depuis des années, réside dans la continuité : changements de sélectionneur, irrégularité défensive, difficulté à gérer les temps faibles. Sur une CAN courte, si la dynamique est positive dès la phase de groupes, le Nigeria peut marcher sur la compétition et transformer son potentiel en trophée. Vu les hauts et les bas récents, les voir aller au bout au Maroc serait à la fois logique (au vu du talent) et surprenant par rapport à leurs dernières campagnes souvent frustrantes.
Égypte – Le poids de l’histoire et l’arme Salah
Recordman de titres avec sept CAN remportées, l’Égypte reste une référence absolue dès qu’il s’agit de tournois à élimination directe. Même lorsqu’elle semble en retrait dans le jeu, la sélection parvient souvent à aller loin grâce à une organisation défensive rigoureuse et à des joueurs habitués à la pression.
L’arme principale reste évidemment Mohamed Salah, toujours au sommet et capable de renverser un match sur un geste. Autour de lui, la sélection a progressivement intégré une nouvelle génération locale plus technique. Si les Pharaons décrochent une nouvelle CAN au Maroc, ce ne serait pas un conte de fées, mais dans un contexte où les regards se tournent davantage vers le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Nigeria, leur sacre aurait clairement un parfum de « retour du roi ».
Et les vrais « outsiders » : Algérie, Mali, Afrique du Sud, RD Congo…
Derrière ces cinq gros candidats, plusieurs sélections pointent le bout de leur nez. L’Algérie veut effacer deux CAN ratées malgré un effectif truffé de talents et reste bien placée au classement FIFA. Le Mali, avec sa génération dorée de milieux et d’attaquants issus des meilleurs centres de formation, frappe de plus en plus fort aux portes du dernier carré. La RD Congo et l’Afrique du Sud ont montré lors de la dernière édition qu’elles pouvaient bousculer les géants, tout comme le Cap-Vert ou la Guinée équatoriale, auteurs de parcours surprenants en 2023.
Dans un tel contexte, la « surprise » pourrait aussi venir d’une équipe qui n’est pas dans le top 5 des favoris statistiques, mais qui trouvera la bonne formule pendant un mois.
Découvrez le reste de l’actu Foot sur notre site !
Crédit photo : Sia Kambou / AFP


Laisser un commentaire