Il y a des soirées qui disent beaucoup plus qu’un score. À Boston, dans un TD Garden toujours hostile, les Pistons ont signé bien plus qu’une victoire. Cade Cunningham a pris le match à son compte et Detroit a fait tomber les Celtics 112-105, sans trembler quand le money time s’est présenté.
Cade Cunningham had himself a night in Boston!
🏎️ 32 PTS
🏎️ 10 AST
🏎️ 6 3PM@DetroitPistons win their fourth straight and move to 21-5 on the season! pic.twitter.com/0NS4QGqDdy— NBA (@NBA) December 16, 2025
Un parfum de revanche
Trois semaines plus tôt, Detroit avait quitté Boston frustré, battu malgré un énorme match de Cunningham. Cette fois, le scénario a changé. Même parquet, même intensité, mais une issue différente. Cunningham a été partout. 32 points, 10 rebonds, une présence constante. Il a dicté le tempo, calmé les runs adverses et répondu à chaque tentative de retour.
Les Pistons n’ont jamais paniqué. Mieux, ils ont frappé au bon moment. Quand Boston est revenu à trois longueurs en début de quatrième quart-temps, Detroit a resserré la défense et trouvé des paniers précieux, souvent dans le sillage de son meneur.
Detroit solide, Boston frustré
Les Celtics ont pourtant essayé. Jaylen Brown a tout donné avec 34 points, Derrick White a pris feu par séquences, mais l’adresse longue distance a fini par trahir Boston. Un passage noir, presque irréel, avec 20 tirs à trois points manqués sur 21 tentatives entre la fin du premier quart-temps et le début du quatrième. Impossible de survivre à ça face à une équipe disciplinée.
De l’autre côté, Detroit a joué juste. Tobias Harris (13 pts), Caris LeVert (13 pts) et Javonte Green (13 pts) ont apporté leur pierre, sans forcer. Rien de spectaculaire, mais du basket propre, collectif, efficace. Green s’est par ailleurs offert un énorme poster qui lui a valu une faute technique en bonus.
THE STEAL & SLAM DUNK.
THIS JAVONTE GREEN PLAY WAS CRAZY!!!!
DET leads with under 5 to go… watch here: https://t.co/UhHpGGUyJ4 pic.twitter.com/twFfC5UnhD
— NBA (@NBA) December 16, 2025
Cade Cunningham a changé de statut
Le vrai signal fort de la soirée est là. Quand le match s’est resserré, quand Boston a senti l’odeur du comeback, Cunningham a répondu présent. Deux jumpers dans les deux dernières minutes. Du sang-froid. Du leadership. Plus un prospect, plus une promesse. Un patron.
Detroit enchaîne une quatrième victoire de suite et continue de s’installer parmi les équipes qui comptent à l’Est. Et si les Pistons n’étaient plus simplement une belle surprise, mais une vraie menace ? Une chose est sûre : avec un Cade Cunningham à ce niveau, plus personne ne les regardera comme avant.



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