New York a repris son souffle. Et la NBA Cup a trouvé ses nouveaux rois
Las Vegas n’avait pas vu ça venir. Une finale à l’allure de polar urbain, des Knicks affamés, des Spurs encore trop jeunes, et ce goût étrange de triomphe mêlé de gravité. New York est champion de la NBA Cup. Pas dans la facilité. Pas dans le bruit. Dans la maîtrise, la tension, et cette sensation que quelque chose s’est enfin aligné.
Le score final n’est presque qu’un détail. Ce qui compte, c’est ce que cette nuit a raconté.
for you, new york 💙🧡 pic.twitter.com/SzTmeXw6DS
— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) December 17, 2025
Les Knicks, version froide et chirurgicale
Ce n’était pas un feu d’artifice. C’était une exécution. Défense étouffante, rythme contrôlé, possessions choisies avec soin. Les Knicks ont joué comme une équipe qui sait exactement qui elle est. Pas de panique. Pas de précipitation. Juste du sérieux, presque du silence.
Avec un effectif très bien modelé, les Knicks ont trouvé ce coeur tant revendiqué par leurs fans new yorkais ! Des stats répartis comme il se doit, de quoi crédibiliser le projet et les ambitions de « VRAI » titre NBA en juin prochain !
a gritty W for the NBA Cup 🙌
OG 28 PTS | 9 REB | 3 AST
Jalen 25 PTS | 4 REB | 8 AST
KAT 16 PTS | 11 REB | 2 STL
Jordan 15 PTS | 2 REB | 1 BLK
Tyler 14 PTS | 5 REB | 5 AST
Josh 11 PTS | 8 REB | 3 AST | 2 STL
Mikal 11 PTS | 5 REB | 5 AST
Mitch 15 REB | 2 BLK | 1 STL pic.twitter.com/Ax7rbbGdjl— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) December 17, 2025
Wembanyama, immense et pourtant ailleurs
Victor Wembanyama a été fidèle à lui-même sur le parquet. Des contres venus d’ailleurs, des tirs impossibles, cette présence qui change la géométrie du jeu. Mais il y avait autre chose dans son regard. Quelque chose de lourd. De retenu.
La nouvelle du décès de sa grand-mère planait autour de lui comme une ombre. Et même si le compétiteur n’a jamais cessé de lutter, on sentait que le cœur et les émotions étaient ailleurs. Le basket devenait secondaire, presque lointain… dommage pour une finale.
Il n’a pas fui. Il a joué. Avec dignité. Avec respect. Mais sans cette étincelle qui transforme les grandes promesses en cauchemars pour l’adversaire. Mais parfois, même les prodiges restent des hommes.
Victor Wembanyama teared up in the 2025 ‘NBA Cup’ postgame press conference, then he revealed he lost somebody close to him before the game.
Stay strong, Wemby! 🙏 pic.twitter.com/TjvYhNjLNy
— Courtside Buzz (@CourtsideBuzzX) December 17, 2025
Une finale qui raconte plus qu’un trophée
Cette NBA Cup ne restera pas dans les mémoires pour son folklore ou ses paillettes. Elle restera pour ce qu’elle a révélé. Des New York Knicks qui ne se contentent plus d’exister. Des Spurs encore en construction, portés par un génie qui apprend à vivre sous le poids du monde avec un Dylan Harper toujours aussi talentueux ! Personne ne l’avait vraiment vu venir à ce niveau-là, pas sur une scène aussi exposée. Mais il a pris le match par le col. Drives tranchants, tirs pris sans trembler, lecture impeccable des aides défensives. Harper n’a pas forcé. Il a imposé. Comme s’il jouait ce match depuis dix ans dans sa tête.
En tout cas, New York repart avec un titre. San Antonio avec des leçons. Et la ligue avec une certitude. Cette compétition commence à compter. Vraiment.
Parce qu’elle met les équipes face à elles-mêmes. Sans excuses. Sans lendemain garanti. Ce soir-là, les Knicks ont regardé la NBA droit dans les yeux. Et ils n’ont pas cligné.
Crédit photo : Photo par ETHAN MILLER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP



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