PSG, une année 2025 digne d’un blockbuster
À Doha, sous un ciel parfaitement clair et devant plus de 42 000 spectateurs, Paris Saint-Germain a inscrit une nouvelle ligne légendaire dans son histoire en décrochant pour la première fois la FIFA Intercontinental Cup. Cette victoire arrive comme l’ultime éclat d’une saison qui restera gravée tant pour sa densité que pour son intensité. PSG, champion d’Europe et désormais roi intercontinental, boucle un exercice monument : six trophées au total en 2025, du Trophée des Champions à la Coupe Intercontinentale.
Le récit de cette finale ressemble à un film de fin d’année, avec du suspense, des retournements, et un héros inattendu dans les rôles clés.
Un trophée en plus dans la valise ! 🏆😁 pic.twitter.com/EDuHzsvDUw
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) December 18, 2025
Doha, ambiance électrique, enjeu historique
PSG arrivait à Doha après un parcours européen épique, ayant dominé la Ligue des champions et fait taire ses détracteurs. Face à Flamengo, adversaire brésilien au pedigree sud-américain solide, l’affiche sonnait comme Europe contre Amérique du Sud, comme un défi de plus à relever après le sacre continental.
Dès l’entame, l’intensité était palpable. Les Parisiens ont cru ouvrir le score très tôt, mais un but de Fabian Ruiz a été refusé après intervention de la VAR. Ce coup de théâtre n’a pas brisé leur élan. Khvicha Kvaratskhelia, élégant et incisif, a fini par trouver la faille à la 38e minute, profitant d’un renvoi mal assuré du gardien pour allumer le tableau d’affichage.
Mais Flamengo n’était pas venu en touriste. Jorginho a transformé un penalty après la pause, ramenant le match à un score de parité. Le suspense s’est installé, pesant comme un compte à rebours.
Tirs au but, frissons et exploits
Aller jusqu’à la séance des tirs au but dans un match aussi chargé d’enjeux, c’est livrer l’âme du collectif à un exercice de nerfs. Et là, PSG a vécu un moment hors norme. Matvey Safonov, le gardien russe aux allures de roc discret, s’est transformé en mur imprenable. Il a repoussé quatre des tentatives adverses, offrant à Paris ce triomphe nerveux, vibrant, presque cruel tant le destin s’est joué à un souffle.
Ce qui aurait dû être une simple soirée de fête s’est teinté d’inquiétude. Safonov a quitté la pelouse avec une fracture à la main, conséquence directe de ses exploits dans cette séance fatidique. L’image du héros succombant à sa propre bravoure restera dans les mémoires, tout comme son nom dans les pages dorées du club.
2025, année de tous les records
L’Intercontinental Cup ne vient pas comme un trophée isolé, mais comme le point d’orgue d’une saison qui n’a quasiment connu que la victoire pour le club de la capitale. PSG a conquis la Ligue 1, la Coupe de France, la Ligue des champions, la Supercoupe d’Europe et bien sûr cette Intercontinentale. Au total, six titres au compteur, une cadence que seuls quelques géants, comme Barcelone en 2009 ou le Bayern en 2020, ont réussi à suivre.
Cette année est aussi celle d’une transformation culturelle. PSG n’est plus ce club de stars éparpillées autour d’un rêve : c’est une machine à gagner cohérente, méthodique, résiliente. Et dans cette mécanique, des noms se détachent, des caractères se forgent.
Vers 2026, avec quel visage ?
Alors que la saison 2025 se referme sous les acclamations et les feux d’artifice, une question persiste pour les supporters et les observateurs : jusqu’où cet élan peut-il porter PSG dans les années à venir ? L’équipe a donné rendez-vous à l’histoire cette année. Elle doit maintenant prouver qu’elle peut s’inscrire dans le temps.
Fin d’un chapitre brillant, début d’un nouveau défi. Les Rouge et Bleu ne veulent plus seulement gagner. Ils veulent imposer leur exigence. L’étiquette de champion intercontinental est désormais accrochée à leur nom. Et le monde du football a pris note, en silence d’abord, puis en battements de cœur de plus en plus forts.
Crédit photo : Photo par JOSE HERNANDEZ / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP
Laisser un commentaire