San Antonio ajuste, encore
À San Antonio, rien n’est figé. Tout se teste, se tente, se réajuste. Les Spurs viennent de le prouver une nouvelle fois en offrant un contrat two-way à Umude, comme l’a révélé Tom Orsborn du San Antonio Express-News. Une signature discrète, presque anodine sur le papier, mais qui raconte beaucoup de la manière dont la franchise texane construit, brique après brique.
Pour faire de la place, Mangas a été remercié. Une décision rapide, sans état d’âme, dans une NBA où le timing compte parfois plus que le talent brut.
Mangas, efficace mais sacrifié
Arrivé plus tôt en décembre via un contrat two-way, Mangas n’aura jamais eu l’occasion de goûter au parquet NBA avec San Antonio. Pas une seule minute sous le maillot des Spurs. Cruel, mais pas rare.
En G League, en revanche, le meneur de 26 ans avait répondu présent. Avec Austin, il tournait à 16,5 points et 5 passes décisives de moyenne, tout en affichant un solide 39,3 % à trois points. Des chiffres propres, rassurants, qui n’auront pourtant pas suffi à sécuriser sa place.
À San Antonio, l’heure n’est pas à la récompense du passé, mais à l’optimisation immédiate.
Umude, un visage déjà connu
Le retour d’Umude n’a rien d’un pari à l’aveugle. Les Spurs connaissent le joueur, l’ont vu de près, l’ont déjà évalué. Présent lors du camp d’entraînement cet été, il avait été coupé avant le début de la saison, victime d’un embouteillage à son poste.
Plutôt que de plier bagage, Umude est resté dans l’écosystème texan. Direction la G League, toujours avec l’organisation des Spurs. Et là, il a fait exactement ce qu’on attend d’un joueur dans sa situation. Performer. Encore. Et fort.
La G League comme vitrine
En 11 matchs avec l’équipe affiliée, Umude a envoyé un message limpide. 20,5 points, 5,6 rebonds, 1,8 interception par match. Et surtout, un tir extérieur fiable, avec 39,5 % de réussite à trois points sur près de huit tentatives par rencontre.
À 1,98 m, le guard coche plusieurs cases. Taille correcte, activité défensive, capacité à scorer sans monopoliser le ballon. Dans une rotation jeune et mouvante, ce genre de profil attire forcément l’œil.

Une vraie carte à jouer en NBA
Umude n’arrive pas en terrain inconnu. Il a déjà goûté à la NBA, avec 47 matchs au compteur. La saison dernière, il a porté le maillot des Bucks à 22 reprises. Avant ça, un passage par Detroit, où il tournait à 5,3 points en un peu moins de 13 minutes lors de la saison 2023/24.
Rien de flamboyant, mais suffisamment solide pour exister dans une rotation NBA quand le contexte s’y prête.
Une saison charnière
Selon Orsborn, Umude devrait terminer la saison avec les Spurs. Son contrat two-way lui permettra d’être actif jusqu’à 50 matchs en NBA. Un plafond clair. Une fenêtre bien définie. Et une pression maximale.
Car cette saison est loin d’être anodine pour lui. Umude arrive dans sa dernière année d’éligibilité pour un contrat two-way. En 2026, il retournera sur le marché des agents libres. Autrement dit, chaque opportunité comptera. Chaque minute aussi.
À San Antonio, la porte est entrouverte. À lui maintenant de l’enfoncer.


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