Cleveland reprend de la vitesse, Donovan Mitchell remet les pendules à l’heure
À Cleveland, le vent a tourné. Après un début de saison en dents de scie, les Cavaliers ont remis la marche avant. Bilan désormais positif, 17 victoires pour 14 défaites, et une impression claire qui se dégage : quand Donovan Mitchell est à ce niveau-là, les Cavs avancent.
Mitchell en mode patron, sans débat
Les chiffres claquent et ne mentent pas. Avant la victoire face à la Nouvelle-Orléans, Donovan Mitchell tournait à 30,7 points par match, avec près de 50 % de réussite au tir, presque 39 % derrière l’arc et une propreté exemplaire sur la ligne. Mais au-delà des stats, c’est le contrôle qu’il exerce sur les matchs qui saute aux yeux.
Mitchell choisit quand accélérer, quand calmer, quand punir. Il ne force pas son statut, il l’impose. Cleveland joue à son rythme, vit à son tempo. Et ça change tout.
Les téléphones sonnent, Cleveland reste droit dans ses bottes
Évidemment, un joueur à ce niveau-là attire les regards. Plusieurs franchises ont sondé Cleveland, histoire de voir si une porte pouvait s’entrouvrir. Réflexe classique de la NBA, rien de plus.
Sauf que du côté des Cavs, le message est limpide : Donovan Mitchell ne bouge pas. Pas de discussions, pas de marchandage, pas de scénario caché. À moins que le joueur lui-même demande un départ, ce qui n’est absolument pas à l’ordre du jour. En interne, Mitchell et Evan Mobley sont les deux piliers intouchables du projet.
Un noyau encore scruté, mais toujours soutenu
Le contexte reste particulier. La saison dernière, Cleveland dominait l’Est avant de se faire sortir trop tôt, trop vite. Une élimination face à Indiana qui a laissé des traces et relancé toutes les questions possibles autour du fameux quatuor Mitchell, Garland, Mobley, Allen.
Mais la franchise n’a pas paniqué. Pas de grand ménage, pas de fuite en avant. L’idée reste la même : laisser ce groupe grandir ensemble et voir jusqu’où il peut aller. Et Mitchell, de son côté, n’a jamais soufflé le chaud et le froid. Il assume Cleveland, il assume le projet, et il joue comme un leader qui sait où il est.
Une vraie fenêtre à exploiter
Avec un Mitchell aussi tranchant, un Mobley en constante progression et un effectif plus cohérent qu’il n’y paraît, les Cavaliers ont une vraie carte à jouer. La question n’est plus de savoir s’ils sont compétitifs. Elle est de savoir s’ils peuvent enfin transformer ça en parcours de playoffs solide.
Pour l’instant, la dynamique est bonne, la confiance revient, et Cleveland recommence à ressembler à une équipe que personne n’a envie de croiser. Tant que Donovan Mitchell est à ce niveau-là, les Cavs avancent avec une certitude rare en NBA : leur leader est exactement là où il doit être.
Laisser un commentaire