- 1 Alex Caruso, champion en série : “Maintenant, j’ai une vraie bague”
- 2 Leader dans le vestiaire, bouteille à la main
- 3 D’un deux-way à deux bagues
- 4 Un couteau suisse au service du collectif
- 5 L’énergie qu’on ne voit pas dans les boxscores
- 6 Le tournant du Game 7
- 7 Un joueur d’impact. Un joueur d’équipe.
- 8 L’histoire continue
Alex Caruso, champion en série : “Maintenant, j’ai une vraie bague”
Il y a des joueurs qui marquent par les stats. Et puis il y a Alex Caruso, qui marque par les moments. Par la sueur, le hustle, les mains levées en défense et les sourires en fin de match. Quatre ans après sa première bague avec les Lakers dans la bulle d’Orlando, le voilà de retour tout en haut avec le Thunder. Mais cette fois, c’est différent.
“Maintenant j’ai une vraie bague ! Personne ne peut rien dire”, balance-t-il avec un éclat de rire après le Game 7. Fierté assumée. Caruso n’a jamais été du genre à chercher les projecteurs. Mais ils finissent toujours par le retrouver.
Leader dans le vestiaire, bouteille à la main
Sur le terrain, il est le chien de garde. En dehors, le grand frère. Après la victoire, Isaiah Hartenstein a raconté une scène qui résume parfaitement le personnage. Dans le vestiaire, personne ne savait comment faire sauter les bouteilles de champagne. Pas grave : Caruso a donné un petit cours improvisé. “C’était très utile”, a plaisanté Hartenstein. Toujours là, même pour les détails.
D’un deux-way à deux bagues
Repêché par personne. Signé en two-way. Passé par la G League. Et aujourd’hui, deux fois champion NBA. Le parcours de Caruso est tout sauf linéaire. Mais c’est justement ce qui le rend si précieux. Dans une interview accordée à SiriusXM, il revient sur le moment où il a senti que ce Thunder avait quelque chose de spécial : “C’est pour ça qu’on a gagné… 84 matchs cette saison”, lâche-t-il, entre lucidité et euphorie.
Un couteau suisse au service du collectif
Offensivement, il ne cherche pas à briller. Et pourtant, lors d’un match crucial face aux Pacers, il termine avec 8 points… soit plus que l’ensemble du banc d’Indiana. Défensivement, il est l’un des rares à avoir su gêner TJ McConnell. Caruso, c’est l’assurance tous risques dans une équipe jeune qui n’avait jamais été aussi loin.
L’énergie qu’on ne voit pas dans les boxscores
Chaque match, chaque possession, il se jette sur les lignes de passe, coupe les trajectoires, harcèle les meneurs. C’est parfois risqué, parfois borderline, mais ça fait gagner. “J’adore ce gars. Il est tout ce qu’on attend d’un joueur pro, et d’un humain”, souffle Chuck Swirsky, avec le respect de ceux qui savent ce que c’est que de tout donner sans jamais tricher.
Le tournant du Game 7
Fin de 3e quart. JDub plante un trois points crucial. La salle explose. Et qui est là pour faire monter encore plus la température ? Caruso. Poing levé, regard vers les tribunes. C’est peut-être à ce moment précis que le match a basculé. “Lmaooo Caruso, que ce soit un tournant pour TSN”, a tweeté Vivek Jacob. Même sur X, on sentait que le momentum venait de changer de camp.
Un joueur d’impact. Un joueur d’équipe.
Caruso, c’est le gars qu’on veut toujours avec soi dans la bagarre. Capable de jouer 12 minutes ou 32. Capable de rentrer deux tirs clutch ou de finir à zéro point sans que personne ne lui en tienne rigueur. Il incarne une chose rare : la confiance collective. Et aujourd’hui, il est double champion. Pas mal pour un ancien non-drafté.
L’histoire continue
Il a deux bagues. Mais pas l’intention de s’arrêter là. Caruso a trouvé une nouvelle maison à OKC. Une équipe jeune, affamée, pleine de promesses. Lui apporte l’expérience, la voix, le geste juste. Et si le Thunder veut construire une dynastie, il faudra des mecs comme lui pour tenir la baraque quand le vent tournera.
Alex Caruso. Champion de l’ombre. Patron dans la lumière.
Source : HoopsHype
Laisser un commentaire