Les Knicks de New York : un virage audacieux vers l’élite
Après des années à chercher leur rythme, les Knicks ont enfin signé une saison qui a redonné le sourire à tout New York. Sans fanfare ni promesses trop grandes, l’équipe a trouvé une vraie cohésion sur le parquet. Résultat : la barre des 50 victoires en saison régulière est dépassée, et surtout un retour dans les finales de la conférence EST après 25 ans sans y avoir participer. Mais au-delà des chiffres, c’est surtout l’intensité, la solidarité et l’engagement des joueurs qui ont marqué les esprits dans la ville qui ne dort jamais.
Des décisions qui font du bruit
Tout a commencé par un échange spectaculaire : cinq choix de premier tour envoyés pour faire venir Mikal Bridges, l’un des ailiers les plus convoités du circuit. Un coup de tonnerre… suivi d’un autre. Les Knicks ont doublé la mise en envoyant Julius Randle, Donte DiVincenzo et un nouveau choix à Minnesota pour s’attacher les services de Karl-Anthony Towns. Un pari risqué, mais cohérent avec une volonté claire : gagner maintenant, coûte que coûte. Ce sont les choix qu’on fait quand on pense avoir trouvé le bon noyau pour viser plus haut.
Une stratégie audacieuse, mais pas improvisée
Leon Rose, le président des opérations basket, n’a pas attendu cette intersaison pour poser les bases d’un projet ambitieux. Dès 2022, il avait surpris en misant gros sur Jalen Brunson, un pari gagnant que peu avaient vu venir. L’année suivante, il renouait avec cette audace en cédant RJ Barrett et Immanuel Quickley pour OG Anunoby, preuve que la franchise était prête à tourner la page de ses jeunes espoirs pour miser sur des profils plus affirmés. Chaque décision semblait répondre à une logique : construire une équipe compétitive autour d’un noyau solide, même au prix de risques.
Une saison régulière sous pression
Avec ce nouvel effectif, les attentes étaient énormes. Pourtant, la mayonnaise a mis du temps à prendre. Mikal Bridges a dû s’adapter à un nouveau rôle, tandis que la marge de manœuvre financière, réduite après les échanges, a limité la profondeur de banc. Malgré cela, les Knicks ont bouclé la saison avec 51 victoires, soit une de plus que l’an passé. Un progrès modeste sur le papier, mais révélateur de la résilience de l’équipe dans un environnement très compétitif.
Un printemps new-yorkais plein d’espoir
En playoffs, les Knicks ont franchi un cap. Après avoir disposé des Pistons, ils ont frappé fort en éliminant les Celtics, pourtant champions en titre. La blessure de Jayson Tatum a certes pesé dans la balance, mais New York avait déjà pris l’avantage dans la série. La victoire n’était pas volée. L’euphorie s’est ensuite heurtée à une équipe d’Indiana plus constante. Menés 0-2 dès le départ, les Knicks n’ont jamais réussi à inverser la tendance et se sont inclinés en six manches. Une fin amère, mais pas déshonorante.
Thibodeau remercié malgré les progrès
La surprise est venue peu après. Malgré un bilan globalement positif et une nette progression dans la culture du club, Tom Thibodeau a été évincé. Le coach, pilier du renouveau new-yorkais, paie sans doute une dynamique jugée insuffisante par la direction. Ce choix divise les fans, nombreux à reconnaître l’impact du technicien sur la compétitivité retrouvée des Knicks.
Et maintenant ?
En remodelant ainsi leur effectif, les Knicks ont envoyé un message fort : ils veulent jouer les premiers rôles dès maintenant. L’avenir dira si ce pari se révélera payant, mais une chose est sûre : cette franchise, longtemps raillée, n’a plus peur de viser haut. Dans une ville où le basket est religion, cette nouvelle ère pourrait bien rallumer une flamme qu’on croyait éteinte depuis trop longtemps.
Source : HoopsRumors
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