Joey Loperfido blessé : coup dur pour Toronto à Denver
La soirée avait tout pour être un match ordinaire de saison régulière, jusqu’à ce que le silence tombe sur Coors Field. Sixième manche, 98 mph en sortie de main d’Angel Chivilli… et le bruit sourd d’une balle qui percute le genou droit de Joey Loperfido. Pas le temps de respirer : l’ailier gauche des Blue Jays se plie, grimace, le soigneur fonce. John Schneider, le manager, le rejoint. En quelques secondes, le rookie le plus chaud de Toronto quitte le terrain, épaulé, boitant, le regard figé.
Un début de carrière canon, stoppé net
Ce n’était que son 24e match depuis ses débuts le 6 juillet, mais Loperfido tournait déjà à .389 de moyenne, trois homers au compteur, et cette impression de frapper toutes les balles qui s’approchent. Face aux Rockies, il avait déjà ajouté un coup sûr en deux passages au bâton. Puis est arrivé ce lancer hautement dangereux, et l’instant a tout changé.
Arcia, autre victime du soir
Comme si Denver voulait rappeler que le baseball reste impitoyable, Orlando Arcia a lui aussi vu sa soirée se terminer prématurément. Après un simple vers le champ droit, le troisième base des Rockies a secoué sa main droite en rejoignant le premier coussin. Douleur visible, inquiétude immédiate. Remplacé dans la foulée, Arcia a quitté le match avec un bilan de 1 sur 2 au bâton.
Quand la saison joue des coudes
Ces coups d’arrêt sont un rappel brutal : dans cette ligue où le calendrier avale les jours (186 matchs combinés pour les Braves et les Rockies cette saison), les corps encaissent sans répit. Un soir, tout va bien. Le lendemain, une balle mal placée ou un swing malheureux peut renverser les plans.
Et maintenant ?
Toronto croise les doigts pour que Loperfido ne soit pas absent trop longtemps. Sa production au bâton est devenue une pièce maîtresse dans l’attaque des Jays. Même inquiétude côté Rockies, où Arcia reste un rouage essentiel. Les prochaines heures, entre examens médicaux et bulletins d’infos, diront si ces deux coups durs ne sont qu’une parenthèse… ou un vrai tournant dans la saison.
En attendant, Coors Field se souviendra de cette soirée : un match où le bruit d’une batte n’a pas suffi à couvrir les grimaces et les inquiétudes.
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