- 1 David Benavidez prêt à dominer Anthony Yarde
- 2 Benavidez veut frapper fort, tout de suite
- 3 Bradley prédit une nuit cauchemardesque pour Yarde
- 4 Mais tout n’est pas si simple pour le “Monstre Mexicain”
- 5 Un clash de styles, un duel d’intentions
- 6 Un événement immanquable pour les fans
- 7 Auteur/autrice
David Benavidez n’est pas là pour jouer les figurants. Pas maintenant. Pas après avoir écrasé tout sur son passage chez les super-moyens et monté d’un cran pour aller chercher la ceinture WBC des mi-lourds. Et sûrement pas en choisissant Anthony Yarde comme premier client pour sa défense de titre. Le rendez-vous est pris : 3 novembre, ANB Arena, Riyadh. Les projecteurs seront braqués sur le “Monstre Mexicain”, en direct sur DAZN PPV.
Ce choix n’a rien d’un hasard. Yarde, ce n’est pas le nom le plus ronflant de la division. Mais c’est un cogneur, un dur, un type qui s’est déjà frotté à Artur Beterbiev sans exploser à la première tempête. C’est exactement ce que cherchait Benavidez : un test physique, une opposition sérieuse, mais pas suicidaire.
Avec 30 victoires, 24 par KO, Benavidez avance avec une régularité de rouleau compresseur. Il aurait pu prendre une revanche lucrative contre David Morrell. Ou répondre à l’appel d’Imam Khataev, jeune prodige russe au style aussi tranchant qu’un rasoir. Mais non. Il a désigné Yarde.
“Il voulait Yarde”, a balancé Tim Bradley sur sa chaîne YouTube. Une phrase courte, mais qui en dit long. Benavidez ne cherche pas juste à gagner. Il veut briller, cogner fort, envoyer un message.
Bradley prédit une nuit cauchemardesque pour Yarde
Et justement, parlons de Bradley. L’ancien champion reconverti en analyste ne mâche pas ses mots quand il évoque le sort réservé à Yarde.
“Yarde va être sévèrement battu. Piétiné. Mis KO.” Voilà. Brutal. Sans pincettes.
Bradley ne voit pas le Britannique survivre à l’intensité que Benavidez va amener. Trop de pression, trop de volume, trop de rage. Et ce n’est pas juste une question de puissance. C’est le rythme. L’étouffement. Yarde, malgré ses 24 KO en 27 victoires, risque de manquer d’air dès la deuxième moitié du combat.
“La fatigue va le bouffer. Il n’aura pas le temps de souffler.” Une analyse tranchée, mais difficile à contester quand on connaît la mécanique de Benavidez : une mitrailleuse qui ne s’arrête jamais.
Mais tout n’est pas si simple pour le “Monstre Mexicain”
Maintenant, attention. Parce que même les monstres peuvent flancher. Et celui de Phoenix sort d’un combat rude, très rude, contre David Morrell. Un duel qui lui a coûté cher physiquement. Des rounds accrochés, un menton testé, une guerre qui laisse des traces.
On ne sait pas exactement comment il a récupéré. On ne sait pas dans quel état il montera sur le ring le 3 novembre. Et ça, c’est une variable que personne ne peut balayer du revers de la main.
Benavidez est favori, oui. Mais Yarde a déjà prouvé qu’il pouvait encaisser, qu’il pouvait cogner en retour. S’il tient au-delà des six premiers rounds, s’il parvient à ralentir la machine, alors qui sait ?
Un clash de styles, un duel d’intentions
Ce combat, c’est aussi un choc de mentalités. Benavidez est un bulldozer. Il avance, il frappe, il harcèle. Yarde, lui, est plus calculateur. Il aime poser son jeu, planter ses appuis, trouver l’ouverture.
Ce n’est pas qu’une question de muscles. C’est une affaire de tempo, de lucidité, de cœur. Et sur le ring, parfois, le plus dur n’est pas celui qu’on croit.
Mais à Riyadh, tout laisse penser que ce sera une soirée à la sauce mexicaine. Bruit, furie, fureur. Benavidez veut un KO. Il ne s’en cache pas. Il veut marquer son territoire chez les mi-lourds. Faire comprendre que la ceinture ne changera pas de taille. Et surtout, rappeler au monde qu’il n’a pas besoin de Canelo pour exister.
Un événement immanquable pour les fans
Le 3 novembre, oubliez les préliminaires. Ce combat-là, c’est le plat principal. Le genre de rendez-vous qui peut tout changer pour Benavidez. Le genre de nuit où une légende commence à s’écrire, ou vacille pour de bon.
Les gants vont parler, les poings vont voler, et le public va en redemander.
Reste à savoir si Yarde résistera à la tempête. Ou s’il sera, comme tant d’autres avant lui, une ligne de plus sur le tableau de chasse du Monstre Mexicain.
Crédit photo : Mark J. Rebilas, USA TODAY Sports
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