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Les Brooklyn Nets et la Draft : une relation nouvelle

Les Brooklyn Nets et la Draft : une relation nouvelle

La Draft et les Nets, un nouveau duo

Bon, le premier tour de la Draft 2025 est fini. Je ne vais pas parler du choix Cooper Flagg par les Dallas Mavericks, déjà parce que c’était logique et car franchement cela mérite un article sur Nico Harrison et son choix de transférer Luka Donçic. Non, aujourd’hui on va parler de comment les Nets ont choisi durant cette draft et comment ont commencé ce rebuild, mais d’abord petit moment Stéphane Bern.

J’ai commencé à aimer les Nets avec Jarret Jack en meneur titulaire (oui oui), ensuite j’ai adoré la vibe Dinwiddie, Kurucs, Dudley, LeVert, Allen et évidemment le cœur du projet : D’Angelo Russell. Une équipe jeune, qui avait faim, avec un coach qui avait une identité offensive tout en demandant à l’équipe de faire au mieux dans sa moitié de terrain (les maillots sont tellement légendaires avec Basquiat). Le premier tour de Playoffs 2019 a montré les limites de l’équipe mais on n’en a rien à faire, cette équipe est allée en post-season !!!

L’année d’après, la chance me sourit, Durant (blessé certes mais KD), Irving et une belle équipe qui va se construire. L’année 2021 sera top avec un trade pour Harden, une équipe très solide et qui va montrer les crocs. Problème, double blessure entre Harden et Irving et apogée de l’aventure du Big3 le plus fort si jamais ils avaient pu jouer ensemble plus de 16 matchs ensemble pour en gagner 13.

Bref, depuis 2023 et la fin complète de l’ère superstar de Brooklyn (courte mais elle a existé), l’équipe cherche à construire quelque chose, et même si j’ai cru que Mikal Bridges allait être un numéro 2 de gala et accélérer le rebuild, le destin a choisi de me l’enlever de mon League Pass. On en arrive à aujourd’hui, la première vraie Draft de l’ère Nets depuis l’attentat de 2013 par l’ancien GM Billy King pour ramener les restes de Paul Pierce et Kevin Garnett.

 

Que penser de cette cuvée 2025 chez nos Brooklyn Nets ?

 

Egor Demin, il est grand, il est beau, mais pour combien de temps ?

Donc Brooklyn avait les choix, lors du premier tour : 8, 19, 22, 26 et 27. Déjà, garder les 5 étaient une idée existante car on n’a aucun joueur potentiel All-Star minimum (Cam Thomas tu es fort, ne viens pas chez moi pour m’insulter mais t’es un Jordan Poole 2022 à mes yeux et moins smooth même si meilleur en défense). Donc on en est là et là, coup de tonnerre, tu choisis Egor Demin en 8. Le choix est complexe car le prospect est bon mais les défauts sont criants. Le shoot est bof, tous les pourcentages ne sont pas beaux à lire.

Et surtout, ce n’est pas un positionless player, il est certes capable de mener mais à quel point, et il est poste 3 vraiment. Il ne peut pas défendre les postes 1/2 et même les ailiers ce n’est pas son idée. Sachant qu’aujourd’hui on cherche des joueurs connecteurs capables d’attaquer les intervalles crées par les autres, il n’est pas athlétique non plus, il n’attaque pas le cercle super bien mais il a un bon pourcentage à mi-distance (ok NBA 2011).

Son profil est intrigant et c’est  un choix osé. Mais trop de défaut et son âge ne va pas pour autant cacher toutes ces caractéristiques. Sachant qu’il existait vraiment un Carter Bryant, un Thomas Sorber, Cedric Coward pour utiliser ce pick. On avait besoin d’un vrai attaquant et le playmaking peut se développer avec le temps, Jordi Fernandez a l’air d’être ce coach formateur, mais il fallait ce profil je trouve plus que Egor Demin.

 

 

Nolan, du cinéma ?

On passe à Nolan qui selon moi est le profil qu’il fallait, tant qu’il ne fait pas une Killian Hayes en termes de développement. Il mène bien, il défend, il shoote, il est bien formé et avec la mentalité NBA et surtout la balle dans ses mains à lui il peut devenir un 2-way solide, un Derrick White au maximum. Et c’est le bon choix, pour ce que tu avais en 19 en termes de mix entre potentiel et ce que tu peux avoir.

Surtout, un frenchie un NY, on y retourne après notre Frank Ntilikina. Il aura la place j’espère de jouer, que DLo soit là ou pas. Et surtout, il était un bon meneur de Betclic Elite, professionnel, et qui a su montrer plusieurs visages en tant que shooteur, driveur et passeur. La question est vraiment autour de son plafond mais on est derrière lui (améliore ton shoot et devient un top défenseur, tu as tout pour toi !).

 

 

Nets et sans bavures ?

Les Brooklyn Nets et la Draft : une relation nouvelle

 

Les 3 picks après sont plutôt cools pour finir, avec Drake Powell qui a un profil 3&D à développer avec un bagage athlétique qu’il manquait à l’équipe au final, et avec peut-être une capacité à se développer comme son comparse des Knicks, OG Anunoby 27e de sa draft. Ben Seraf et Danny Wolf sont aussi des grands ball-handlers (encore ?), et qui ont chacun quelque chose de différent, et là on sent le pif des Nets.

Ben est un bon défenseur, qui ne lâche rien et qui a pu en Allemagne se développer un peu offensivement mais qui n’est pas une valeur sûre en attaque et va devoir montrer qu’il peut shooter en NBA. Il est capable de driver et de se dégager de l’espace en améliorant son physique, et avec sa capacité à décélérer pourra bien finir au cercle s’il utilise pleinement son corps. On passe à Danny Wolf qui a un rôle de big connecteur et qui est agile. La question est plus de savoir si son shoot va s’améliorer (encore ?) car sa finition est plutôt bonne. Il peut certes « mener » mais il ne gère pas aussi bien que ça l’encombrement spatial que la NCAA lui a montré, à voir avec la NBA mais c’est sûrement une bonne idée comme les 2 autres surtout en fin de 1e tour.

 

Une vision claire pour changer

 

Les Brooklyn Nets et la Draft : une relation nouvelle

 

Au final, 3 picks sont bons et permettent à Brooklyn de vraiment bien commencer le rebuild mais le pick Egor me laisse perplexe. On sent que le leitmotiv est d’avoir des créateurs et des joueurs capables de lire le terrain mais si personne ne shoote ou ne drive, s’en est presque inutile. Pareil, on a pris Powell et Seraf en bon défenseur et peut être bon shooteur, Nolan est celui qui intrigue avec son ratio place à la draft et ce qu’il a montré en France.

Aucune tentative de monter à la draft, wallou, nada, même pas un bout de rumeur. Mais Egor est selon moi le pire pick de la draft alors qu’il y avait à boire et à manger. Et surtout, on remarque que bien drafter c’est aussi comprendre où va la NBA et je crains que le FO n’ait pas maté le replay des Finals où il y a des joueurs qui lors de leur draft avaient tous deux choses de cette liste de courses : shoot, défense, finition, physique. Seul Powell a deux items mais il n’aura peut-être pas le plafond d’un Jalen Williams. Les Nets qui avaient besoin de SHOOT et de DEFENSE plus que de créateurs (poke Cam Thomas, Watford, DLo…) ont finalement rien fait.

J’attend le titre 2028 des Nets avec Egor en numéro un et je ferais un mea culpa (j’aurais préféré Nolan si possible Adam Silver en FMVP), mais d’ici là, c’est peut-être une draft un peu moyenne pour une franchise qui veut vraiment rebuild mais bon, on a une belle salle et un bon coach donc je vais siroter mon diabolo kiwi et attendre la Summer League.


Commentaires

Une réponse à “Les Brooklyn Nets et la Draft : une relation nouvelle”

  1. Avatar de Messaoud BOULHAT
    Messaoud BOULHAT

    Wahou, yeah !

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